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Enquête

Les jeunes médecins veulent soigner leur vie personnelle

Les jeunes médecins souhaitent concilier vies familiale et professionnelle. Si cette génération veut diversifier ses modes d'activité, la liberté d'installation reste non négociable.

Les jeunes médecins veulent soigner leur vie personnelle 27319/ISOPIX/SIPA




Fini l'ère du médecin levé à 6h du matin et couché à 23h avec au milieu une quarantaine de consultations pour rythmer la journée ! La nouvelle génération de médecins veut profiter de la vie. Une étude réalisée par le Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris (Sihp) avec Tns Sofres publiée ce jeudi 20 juin nous dévoile les aspirations de la "nouvelle génération de médecins".

 

Le sondage (1) mené auprès de jeunes médecins d'Ile-de-France, internes et chefs de clinique confirme d'abord la tendance nationale à une très forte féminisation de la profession. De 2007 à 2013, le pourcentage des femmes médecins est passé de 38 % à 43 %.

Ensuite, l'enquête révèle les aspirations des nouveaux médecins. Ces derniers souhaitent trouver un équilibre entre vies professionnelle et familiale. Avec , à la clé, la réduction du temps de travail.  97% des jeunes médecins se déclarent tout autant attachés à leur vie familiale qu'à l'intérêt médical de leurs fonctions. L'exercice en cabinet de groupe et la délégations de tâches médicales à d'autres professionnels de santé (renouvellement d'ordonnance pour des pathologie chroniques, certains gestes techniques...) sont, selon eux, deux facteurs de nature à mieux répartir leur emploi du temps.

Ces médecins nouvelle génération auraient-ils perdu la foi ou le sacerdoce cher à leurs aînés ? Pas tout à fait, le choix de faire médecine reste une aspiration personnelle. Mais cette vocation n'est toutefois pas suffisante pour tout justifier. Près de 66% des internes se disent prêts à renoncer à leur profession si leurs conditions d'exercice venaient à évoluer dans un sens qui ne leur conviendrait pas. Le syndrome d'épuisement professionnel est la première raison évoquée par ceux qui envisageraient un changement de métier. La remise en  cause de la liberté d'installlation serait casus belli.  Cette liberté est non négociable. 

 

Enfin,  les jeunes médecins refusent un choix d'exercice unique, les futurs praticiens se montrent en effet très majoritairement favorables à un exercice mixte, mêlant public et privé. Près de 2/3 des jeunes médecins souhaiteraient pouvoir exercer en même temps dans le public et le privé. Pour Julien Lenglet, président du Sihp,  « Les jeunes médecins sont engagés, ils ont des idées pour construire la médecine de demain et faire progresser le système de santé, c'est une bonne nouvelle pour tous et surtout pour les patient ! »

 

(1) Enquête réalisée en online par Tns Sofres-Sihp, entre le 10 avril et le 5 mai 2013 sur un échantillon de 1599 jeunes médecins d’Ile de France à partir d’un fichier du Sihp mis à jour semestriellement de 6502 jeunes médecins d'Idf.

 

 

 

 

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