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QUESTION D'ACTU

Mystère résolu

Pourquoi devient-on accro au chocolat en période de stress ?

Des scientifiques japonais ont découvert les neurones responsables de l’addiction au chocolat et aux friandises en période de stress. Une avancée qui pourrait, à terme, contribuer à lutter contre l’obésité.

Pourquoi devient-on accro au chocolat en période de stress ? 5PH/EPICTURA




D’où vient cette envie soudaine de chocolat et de sucreries lorsque vous êtes en période de stress ? Des chercheurs de l'Institut national de sciences physiologiques, situé dans la préfecture d'Aichi au Japon, ont identifié les neurones coupables de ces pulsions en observant le comportement de souris. D’après eux, l’envie de glucides des rongeurs serait multipliée par trois en période de stress et leur consommation de matières grasses diminuée de moitié par rapport à une période normale.

"Beaucoup de gens qui mangent trop de sucreries quand ils sont stressés ont tendance à penser que c'est de leur faute, car ils n'arrivent pas à contrôler leurs pulsions", alors que tout se passe dans le cerveau, explique Yasuhiko Minokoshi, qui a conduit l’étude. Ces recherches pourraient s’avérer essentielles dans la lutte contre l’obésité. Car s’il n’est pas question de détruire les neurones coupables d’une telle addiction, le scientifique souligne que "si nous parvenons à trouver une molécule particulière dans les neurones et à la cibler pour supprimer une partie de ses activités, cela pourrait permettre de réduire la consommation excessive de glucides". Mais Yasuhiko Minokoshi reste prudent, soulignant qu’une telle action nécessite du temps et des recherches plus approfondies.

Une avancée dans la lutte contre l'obésité

Depuis plusieurs années, les études avançant que la consommation régulière de chocolat est bénéfique pour les fonctions cognitives du cerveau et sur le plan cardiovasculaire se succèdent. Mais ces résultats sont autrement plus importants puisqu’ils pourraient contribuer à déculpabiliser les personnes en situation de surpoids ou obèses qui pensent être responsables de leur état. L’étude de ces chercheurs peut en effet leur faire prendre conscience que le problème est plus profond et qu’en le traitant, elles pourraient voir leur consommation quotidienne de friandises diminuer et leur alimentation s’équilibrer de nouveau entre glucides et matières grasses.

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