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UV, tanorexie

Cabines de bronzage : des risques pour les addicts

Par Mégane Fleury

Certaines personnes ne peuvent se passer du bronzage. C’est la tanorexie. Une addiction qui peut être dangereuse, surtout quand les cabines sont défectueuses.

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Deux centres UV sur trois ne sont pas conformes. La répression des fraudes a publié les résultats d’une enquête menée l’an dernier dans toute la France. Manque de contrôle technique des appareils, problème de traçabilité, manque de formation des personnels, plusieurs anomalies ont été constatées. Les utilisateurs doivent être vigilants lorsqu’ils fréquentent ces centres. Or pour certains bronzer est une addiction. On l’appelle la tanorexie.

Addiction aux UV

Le Massachusetts General Hospital of Boston a mené une recherche sur l’addiction au soleil. Des souris ont subi régulièrement des séances d’UV, elles présentaient à la fin les mêmes symptômes que lorsqu’on utilise des drogues. Cela à cause de la béta-endorphine, une substance psychotrope de la même famille que l’héroïne. En bronzant, cette substance est créée lors des réactions chimiques de production de la mélanine. Résultat, les personnes ressentent un vrai manque lorsqu’elles ne s’exposent pas. Les femmes sont cinq fois plus touchées que les hommes par la tanorexie.

Un risque accru de cancer de la peau

Cette addiction n’est pas sans risque. L’utilisation de cabines UV peut être dangereuse. D’après le syndicat national des dermatologues et vénéréologues, le nombre de cancers de la peau chez les utilisateurs réguliers de ce genre de cabines est considérable. De fait, les rayonnements émis par les machines est très fort. Une séance serait équivalente à une exposition de même durée sur une plage subtropicale et sans protection solaire.