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CHU de la Timone

Affaire Marwa : l'appel au calme de l'hôpital de Marseille

La petite niçoise d'un an est sortie de son coma artificiel dix jours après que la justice a ordonné la poursuite des soins.

Affaire Marwa : l'appel au calme de l'hôpital de Marseille SimpleFoto




Les hôpitaux marseillais ont appelé ce vendredi au « calme » et à la « sérénité » autour de la situation de la petite Marwa, un bébé d'un an  dont les parents se battent pour qu'elle continue d'être soignée.

Pour « préserver le secret médical », l’Assistance publique – hôpitaux de Marseille (AP-HM), a indiqué  qu'elle ne divulguerait « aucun élément d'information sur l'état de santé de l'enfant ». « Dans ce contexte très difficile et éprouvant, les équipes médicales et soignantes aspirent à pouvoir continuer la prise en charge de tous leurs petits patients dans un climat de calme et de sérénité », ajoute-elle.

Ce commentaire intervient quelques jours après la sortie du coma de la petite niçoise. Plongée dans le coma artificiel depuis le 25 septembre, elle s’est réveillée ce mardi, a annoncé son père dans une vidéo troublante sur sa page Facebook « Jamais sans Marwa ».

Les hôpitaux marseillais prient « toute personne souhaitant apporter son soutien à la famille de ne pas se présenter spontanément dans le service de réanimation pédiatrique afin de préserver la tranquillité de la famille, des autres familles de patients et de ne pas perturber le travail des équipes », ajoute le communiqué de l'AP-HM.

Décision à l'unanimité
La petite fille d'un an avait été admise à l’hôpital de la Timone à Marseille (Bouches-du-Rhône) il y a un plus d’un mois, après avoir été hospitalisée au CHU de Nice pour une infection foudroyante, suivie de sévères troubles neurologiques et cardiaques. Le collège des médecins marseillais avait décidé à l’unanimité de débrancher l'appareil respiratoire qui maintient la petite fille en vie, persuadé que Marwa souffrirait de graves handicaps si elle se réveillait.

Un arrêt des soins refusé par la famille qui avait saisi le tribunal administratif, qui a accédé, de façon provisoire, à la demande de la famille et a exigé qu’une expertise médicale soit menée par deux neurologues et un neuropédiatre. Ces experts devront se prononcer sur les lésions neurologiques irréversibles, le pronostic de l‘enfant et sur l’intérêt de mettre un terme à l’acharnement thérapeutique, ou au contraire continuer les thérapies actives. C’est sur la base de leurs conclusions que la justice doit entériner ou non la décision de l’équipe marseillaise.

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