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Sondage BVA

La santé est la première préoccupation des Français

Par Anne-Laure Lebrun

Les questions de santé et la prise en charge de la dépendance sont les préoccupations quotidiennes des Français, bien devant l'emploi ou les ressources financières. 

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Pour plus de 8 Français sur 10, leur santé et celle de leurs proches est la préoccupation majeure de leur quotidien. La 6ème édition du baromètre des « Français et leurs préoccupations de la vie quotidienne » réalisé par BVA pour Domplus confirme que la santé demeure un sujet primordial pour les Français, loin devant les ressources financières (67 %) ou d’emploi (66 %). A quelques mois des élections présidentielles, ce sondage met en lumière le décalage entre les sujets de campagne des candidats et les soucis des Français.

En 2016, trois-quarts des Français se sont dits très inquiets par la maladie et ses conséquences sur eux-mêmes ou leurs proches. Et dans le même temps, l’inquiétude progresse sur la difficulté pour prendre un rendez-vous chez un généraliste ou un spécialiste près de chez soi (42 % contre 39 % l’an dernier).

Le sondage indique également que les Français sont très nombreux à se préoccuper du coût de la santé. Et de fait, sur le plan des ressources, les dépenses indispensables à la santé sont en tête des préoccupations quotidiennes (44 % des Français, en hausse de 5 points en un an). La prise en charge d’un proche malade ou handicapés inquiète également un Français sur 5.


Adapter le travail

Chez les actifs, ces préoccupations personnelles ont un impact sur leur travail. L’hospitalisation, la prise en charge d’un proche dépendant ou un décès dans l’entourage proche affecte la concentration de nombreux Français. Ces événements ont par ailleurs nécessité une absence au travail pour plus d’un salarié sur deux (57 % contre 48 % en 2014).

Pour autant, près de 9 salariés sur 10 estiment réussir à concilier vie professionnelle et vie privée de manière satisfaisante. Un équilibre trouvé grâce à l’implication accrue des employeurs pour aider leurs employés à concilier ces deux volets, notamment en cas d’imprévus. En 2016, près d’un tiers des actifs a déjà travaillé à temps partiel de façon temporaire pour pouvoir s’occuper d’un proche dépendant ou de leur enfant.
Une solution plébiscitée par 86 % des personnes interrogées, et plus particulièrement les cadres (93%) et les femmes (89%). Près de 75 % des employés interrogés se disent également intéressés par le télétravail à temps plein ou partiel.