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Pilule de 3e génération: l'Agence européenne recadre la France

Par La rédaction

Marisol Touraine saisit l'Agence européenne du médicament au moment ou celle-ci rappelle qu'il n'existe pas de nouvelle preuve conduisant à changer les règles actuelles.

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Alors que Marisol Touraine a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3e et 4e e générations soient modifiées, cette dernière vient de recadrer la position française. Dans un comminqué publié ce vendredi,  l'EMA indique que "ces produits sont constamment et rigoureusement maintenus sous étroite surveillance". Pour l'Agence européenne, "il n'existe actuellement aucun nouvel  élément de preuve" indiquant un changement d'innocuité de ces pilules de nouvelle génération. Si elle reconnnaît que "ces contraceptifs comportent des risques", l'EMA estime cependannt "qu'il n'y a aucune raison pour une femme de cesser sa contraception". 

Cette position tranche singulièrement avec le débat ouvert en France et qui conduit aujourd'hui les femmes à s'interroger sur leur contraception orale. D'ailleurs, l'EMA évoque dans son communiqué, la place accordée par les medias à cette affaire et les nombreux reportages  qui lui sont consacrés. Mais, pour bien marquer son autorité et recentrer cette question des faits, l'Agence européenne souligne qu'elle "n'a pas recçu de nouvelle preuve d'autres Etats membres établissant un lien plus important entre ces pilules et le risque thrombo-embolique. Et elle précise que "toute nouvelle information sera examinée rapidement".