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Capacité cardiorespiratoire

Stress au travail : une bonne forme physique aide à résister

Par la rédaction

Les symptômes générés par le stress au travail sont moins marqués chez les personnes qui sont en bonne condition physique, selon une étude.

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Il y a plusieurs solutions pour lutter contre les méfaits du stress au travail. L’une consiste à tout lâcher et à s’expatrier sur une île déserte pour y couler une vie oisive. Une autre consiste, plus simplement, à faire un peu d’exercice. Une étude publiée dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise montre en effet que les personnes qui sont en bonne condition physique subissent moins les effets néfastes du stress au travail que les autres.

Le stress psychosocial, lié au milieu professionnel (surcharge de travail, épuisement, insatisfaction, frustration…), est une cause majeure d'arrêt maladie, rappellent les auteurs. Ce stress s’accompagne par ailleurs de conséquences délétères sur le plan de la santé mentale et cardiovasculaire, mais ces effets seraient légèrement moins prononcés chez les personnes qui entretiennent une bonne condition physique.

S'entraîner quand on est stressé

Pour parvenir à ce constat, les auteurs ont réuni un peu moins de 200 salariés suédois âgés de 39 ans en moyenne, à qui ils ont fait passer des tests physiques. Par ailleurs, les chercheurs ont mesuré les facteurs de risques cardiovasculaires chez ces participants (pression artérielle, indice de masse corporelle, triglycérides). Les travailleurs ont également fourni des informations sur leur perception du stress subi dans leur environnement professionnel.

Comme on pouvait s’y attendre, les personnes stressées ont obtenu des scores plus élevés de risques cardiovasculaires. Mais parmi elles, celles qui manifestaient une bonne condition physique ont obtenu des scores moins élevés que les autres.

« Cette étude montre pour la première fois que la relation entre la perception subjective de stress et les risques cardiovasculaires est modérée par la condition physique », écrivent les auteurs, qui soulignent la nécessité de pratiquer une activité physique lorsque l’on est stressé – alors même que c’est souvent à ce moment que l’on abandonne le sport.