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Soutien psychologique

Attentat de Nice : création de 24 postes dans les hôpitaux de proximité

Par Anne-Laure Lebrun

Pour assurer un accompagnement médico-psychologique pérenne, la ministre de la Santé a annoncé la création de 24 nouveaux postes dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes. 

Capture d'écran Google Maps - CHU Pasteur de Nice

Près de 3 mois après l’attentat de Nice, les blessures psychologiques ne se sont pas refermées. Alors pour aider les victimes et personnes traumatisées encore fragiles, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a annoncé la création de 24 nouveaux postes dans les hôpitaux psychiatriques des Alpes-Maritimes.

Immédiatement après l’attaque du camion sur la Promenade des Anglais qui a fait 86 morts, dont 10 enfants et adolescents, et plus de 400 blessés, un dispositif d’urgence médico-psychologique a été mis en place. Quelques 3 500 personnes ont pu en bénéficier, et plus de 1 000 d’entre elles sont encore suivies. Une demande de soins psychiatriques dépassant les capacités des équipes hospitalières.


Garantir un suivi durable

Le ministère de la Santé a donc décidé d’allouer de nouveaux moyens à 4 établissements de la région : l’hôpital pédiatrique Lenval et le Centre hospitalier d’Antibes pour assurer l’accompagnement des enfants et adolescents, ainsi que le CHU Pasteur et le Centre hospitalier Sainte-Marie qui prennent en charge les adultes. Les 24 nouveaux professionnels à rejoindre ces services seront des psychiatres, des psychologues, des infirmiers spécialisés en psycho-traumatologie ou encore des éducateurs.

Ce nouvel engagement de l’Etat, financé à hauteur de 1,4 million d’euros, devrait permettre un accompagnement au long cours des victimes. Il s’ajoute au renfort de 6 professionnels annoncé le mois dernier pour les hôpitaux Pasteur et Lenval qui « sera prolongé jusqu’à ce que ces recrutements soient effectifs », explique le ministère qui rappelle que les personnes traumatisées, blessés ou témoins de l’attentat peuvent bénéficier de 10 séances auprès d’un psychologique remboursées chacune à 50 euros.