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Etude Deloitte 2015

Sondage : les Français se mettent à l'heure de la e-santé

Par Audrey Vaugrente

La majorité des Français sont en faveur d’une utilisation plus large de la e-santé. Mais le pays est en retard selon la moitié des patients. 

JAUBERT/SIPA

Applications mobiles, sites d’information santé, dispositifs médicaux… Les Français plébiscitent la e-santé. A tel point qu’un sur deux estime que le système de santé français est en retard dans ce domaine. C’est le résultat de l’étude Santé Deloitte 2015, révélée ce 14 avril.

 

Lier patient et médecin

La e-santé permet en premier lieu d’améliorer la coordination entre les professionnels de santé, estime la majorité des sondés. Elle aurait aussi une fonction de lien entre patients et soignants, aidant à suivre l’état de santé de base du patient (pouls, tension, poids) tout en luttant contre les déserts médicaux. D’ailleurs, 16 % des Français échangent par mail ou SMS avec leur médecin.

Mais la e-santé, ce n’est pas seulement pour le médecin. 35 % des sondés consultent des sites d’information santé, 8 % ont installé des applications mobiles d’information en santé. Autant possèdent un ou plusieurs objets connectés. 

 

Source : Etude Santé 2015 Deloitte/Ifop

 

Des craintes sur le secret médical

Les Français ne sont pas à court d’idées pour améliorer encore les services en e-santé. 87 % jugent intéressant de développer des applis qui facilitent le contact avec les services d’urgences, ou encore un accompagnement des maladies spécifiques ou chroniques.

E-santé, oui, mais pas à n’importe quel prix. Seuls 20 % des moins de 24 ans sont prêts à payer pour une appli de prévention. Une réticence qui s’explique en grande partie par les inquiétudes autour du respect du secret médical.
41 % des sondés se disent inquiets. Bon nombre évoquent également le risque de problèmes techniques, le manque de preuves d’efficacité… ou encore les difficultés à manipuler les outils technologiques.

Une fois ces freins levés, l’envoi d’examens médicaux, le renouvellement d’ordonnances sera envisageable pour l’immense majorité d’entre eux (plus de 80 %).

 

Source : Etude Santé 2015 Deloitte/Ifop