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QUESTION D'ACTU

De novembre à janvier

Le passage à l'heure d'hiver tue 20 piétons par mois

Chaque année, au moment du passage à l’heure d’hiver, est enregistré un pic d’accidentalité et de mortalité sur la route. Les piétons en sont les premières victimes.  

Le passage à l'heure d'hiver tue 20 piétons par mois Alvaro Barrientos/AP/SIPA




Dans la nuit du samedi 25 octobre au dimanche 26, les Français ont gagné une heure de sommeil. Ce soir-là, la France est en effet passée de l'heure d'été à l'heure d'hiver. Et ce passage n'est pas sans risque. Chaque année, lors de ce changement, est enregistré un pic d’accidentalité et de mortalité sur la route « dont les piétons sont les premières victimes », rappelle la Sécurité routière dans un communiqué

Une sur-accidentalité à l'aube et au crépuscule
Rédigé avec le ministère de l'Intérieur, le texte souligne que le passage à l’heure d’hiver est traditionnellement marqué par une sur-accidentalité routière des piétons à l’aube (8h-10h) et au crépuscule (17h-21h). « L’arrivée de l’heure d’hiver provoque instantanément une surmortalité dans les tranches horaires de transition entre les états diurnes et nocturnes », est-il écrit.

Selon la Sécurité routière, l’heure d’hiver accroît la période d’obscurité aux heures de pointe, « heures auxquelles les usagers de la route sont les plus nombreux et les plus fatigués. »
Selon l’Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR), le sur-risque, lié au passage à l’heure d’hiver et à la faible luminosité qui caractérise la période de novembre à janvier, engendre une vingtaine de personnes tuées supplémentaires par mois. Résultat, entre novembre 2012 et janvier 2013, 162 piétons sont décédés, soit en trois mois, 34,1 % de la mortalité routière « piétonne » annuelle (1).
« Cet effet négatif ne se réduit pas dans les jours qui suivent ce changement, mais se dissipe progressivement au cours de la période hivernale », ajoute l'Observatoire.


Les piétons doivent opter pour des couleurs claires

Pour éviter ces accidents, la Sécurité routière donne des conseils pratiques aux piétons. « Aux abords et aux centres des villes, aux heures critiques, l’éclairage des véhicules et des lampadaires ne suffit pas toujours à bien voir les piétons qui traversent. À pied, préférez des vêtements clairs, ou mieux encore, assortis de bandes rétroréfléchissantes », conseille-t-elle.

Les automobilistes et le danger des « trous noirs »

Par ailleurs, elle recommande aux automobilistes de redoubler de vigilance le soir. « Il leur faut ralentir et se méfier des "trous noirs", ces passages d’une zone éclairée à un espace plus sombre d’où un piéton peut surgir. »
De plus, pour les automobilistes, il est préférable de circuler les vitres sèches et désembuées, « car les reflets masquent la présence d’un piéton. »

Enfin, le dernier conseil des autorités est prodigué aux cyclistes en ville qui risquent eux aussi de ne pas être vus par les autres usagers de la route. « Cyclistes, le gilet de sécurité rétroréfléchissant est fortement recommandé en toutes circonstances. Il est obligatoire, la nuit, si vous circulez hors agglomération, et le jour, lorsque la visibilité est faible. Ne roulez pas sur les trottoirs et veillez à votre éclairage de manière à être toujours vus, y compris à double sens », concluent-elles.


( 1) Source ONISR 2013 pour la période février 2012 – janvier 2013  

 

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