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QUESTION D'ACTU

Un cas sur un garçon de 11 ans

Allergie au nickel : quels sont les risques ?

C’est en utilisant souvent son iPad qu’un jeune Américain a découvert son allergie au nickel. Une affection plutôt courante puisque 5 à 10 % de la population en serait atteinte.

Allergie au nickel : quels sont les risques ? DELAGE JEAN-MICHEL/SIPA




Allergique à son iPad. Ce cas surprenant d’un enfant qui a développé un eczéma généralisé après avoir utilisé une tablette tactile est détaillé dans Pediatrics, ce 14 juillet. Un garçon de 11 ans, allergique au nickel, a manifesté une forte réaction allergique à cause de l’utilisation répétée d’un outil qui en contenait.

 

Une allergie courante

Ce jeune Américain souffrait de problèmes de peau divers. Celui pour lequel il était traité à la clinique de San Diego (Californie, Etats-Unis) a une cause tout à fait courante : une allergie au nickel, qui toucherait 5 à 10 % de la population. L’origine de son allergie est plus originale : la coque de son iPad contiendrait du nickel, selon les médecins qui l’ont suivi. 

 

Selon les dernières données américaines, 25 % des enfants seraient allergiques au nickel. S’ils sont si nombreux, c’est parce que ce métal migre très facilement : avec la transpiration, des ions se libèrent. Au contact de ceux-ci, le plus souvent, un eczéma se déclenche. L’allergie au nickel ne se guérit pas. L’eczéma de contact, lui, peut être traité avec des stéroïdes, des crèmes émollientes pour soulager les démangeaisons, ou des antibiotiques si les plaies s’infectent. Une seule solution s’impose pour éviter ces désagréments : éviter tout contact avec le métal. Dans le cas de ce jeune Américain, les médecins ont conseillé d’ajouter une coque de protection à la tablette tactile.

 

Un test pour détecter le nickel

Contacté par Associated Press, le porte-parole d’Apple - qui commercialise l’iPad - a nié la présence de nickel dans ses produits. Mais le métal est omniprésent : les pièces d’euro en contiennent, de même que certains produits dentaires ou accessoires médicaux. Sans compter les multiples bijoux bon marché où le nickel sert de durcissant, ses usages dans l’habillement (agrafes, boutons de jeans, fermetures éclair ou de soutien-gorge…). 

Dans ces conditions, difficile d’éviter le contact avec le nickel. Un test, qui utilise le diméthylglycoxime, permet de mettre en évidence la présence du métal. Il suffit d’imbiber un coton-tige avec une solution de diméthylglycoxime et de le frotter contre l’objet qui pourrait contenir du nickel. Si le coton devient rose-violet, il en contient. Selon les objets incriminés, il est conseillé soit de les remplacer par des substituts en plastique, soit de les recouvrir d’un film plastique.

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