Pour les salariés français, ce n'est ni la convivialité ni la commodité qui prime dans un repas idéal, c'est la nourriture. La société française spécialisée dans les titres de services prépayés, Edenred, vient de publier une enquête sur les habitudes alimentaires des salariés de 14 pays. 2478 volontaires, 46 % d'hommes et 54 % de femmes, ont répondu au questionnaire entre juin 2013 et décembre 2015. 

Restaurant pour les un, plats à emporter pour les autres

Les salariés français aiment prendre leur temps pour manger. Selon l'enquête, 77 % d'entre eux s'accordent plus d'une demi-heure pour leur pause déjeuner. Ils arrivent en tête avec les Mexicains. La France se trouve loin devant la Belgique où seule la moitié des salariés prend plus de trente minutes pour prendre leur repas. Mais ceux qui sacrifient le plus la pause de midi sont les grecs : plus de 9 sur 10 déjeunent en moins d'une demi-heure.  

Prendre son temps dépend aussi de l'endroit où on mange. Le restaurant reste un lieu qui est loin d'être boudé par les salariés, surtout au Brésil. 86 % d'entre eux y vont au moins une fois par semaine et 76 % pour les Français. Même si plus de la moitié des personnes interrogées préfèrent prendre leur déjeuner au restaurant, les salariés des pays anglo-saxons favorisent les lunch-box, ou des plats à emporter. Ils sont 81 % dans ce cas aux USA et 64 % au Royaume Uni. 

Un moment de détente et de partage

En ce qui concerne le repas idéal, chaque pays a son idée. Les Français préfèrent un repas équilibré, mais aussi fait maison et surtout composé de viande. Les Américains privilégient un déjeuner à la fois sain, sucré et consistant. Les habitants du Royaume-Uni favorise un repas abordable, savoureux et composé de légume. En revanche, en plus d'allier les aliments frais et équilibrés, nos voisins belges sont les seuls Européens à souligner l'importance de déjeuner en bonne compagnie.

L'ensemble des personnes interrogées choisissent d'abord le lieu de leur déjeuner en tenant compte de la proximité géographique. Ils tiennent aussi compte de la rapidité du service ainsi que du prix. 

De plus, 4 salariés sur 10 voient le déjeuner comme un moment de détente et de partage, un tiers le voient comme un besoin physiologique, et seulement 16 % comme un moment de plaisir.