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QUESTION D'ACTU

Médicaments dangereux

Automédication : les industriels demandent une campagne d'information

Suite à l'enquête de l'INC sur les dangers de l'automédication, l’association qui représente les industriels (Afipa) a réagi. Elle qualifie ce travail d'opportuniste et injustifiée.

Automédication : les industriels demandent une campagne d'information PFG/SIPA




Le dernier hors-série de 60 Millions de Consommateurs « Se soigner sans ordonnance » dévoilé jeudi dresse la liste des médicaments dangereux en automédication contre les maux de l’hiver et les troubles digestifs. Le Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien, et Hélène Berthelot, pharmacienne experte auprès de la HAS (1) ont passé à la loupe 61 médicaments accessibles sans prescription médicale, parmi les plus vendus. Pour eux, près de la moitié (28) sont classés « à proscrire », le rapport bénéfice/risque étant, selon eux, défavorable en automédication.
Dans un communiqué publié le même jour, l’AFIPA (l’association professionnelle qui représente les industriels qui produisent et commercialisent des produits de santé disponibles en pharmacie sans ordonnance) parle d'« une attaque opportuniste et injustifiée » à l'égard de ces médicaments.

Des médicaments sûrs et fiables 

Pour commencer, l'association souhaite remettre les pendules à l'heure. Elle écrit que « tous les médicaments disponibles sur le marché disposent d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) octroyée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ».
Autrement dit, ces spécialités ont un rapport bénéfice/risque favorable et ont prouvé leur efficacité.

Elle rajoute que « tout au long de leur commercialisation et de manière régulière, les spécialités pharmaceutiques font l’objet d’un suivi de pharmacovigilance par l’ANSM. Ce suivi conduit, le cas échéant, à une réévaluation de l’AMM par l’ANSM qui prend les décisions qu’elle juge nécessaires ».

Une méthodologie constestable

Par ailleurs,  l’Afipa « s’étonne fortement que la méthodologie ne soit pas détaillée ». Et l'association va encore plus loin en jugeant que « ces informations partiales et erronées trompent les patients-consommateurs et nourrissent des peurs injustifiées vis-à- vis des produits de santé ».
Ce type de publication constitue donc pour elle, un danger en matière de santé publique. Comme à chaque fois qu'elle est attaquée, l’Afipa appelle à la mise en place d’une campagne publique d’information et d’éducation à la santé et la reconnaissance de l’officine comme première étape du parcours de soins pour les pathologies bénignes.

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