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Pause alimentaire au travail : un temps pour soi favorable au bien-être et à la performance

Par Mathilde Debry

Chocolat, viennoiseries, fruits... Source de bien-être essentielle, la pause alimentaire constitue un rituel sacré pour 74 % des actifs français. Et si vous vous y mettiez ?

shironosov / istock.
Une nouvelle étude d’OpinionWay pour la marque de jus de fruits "Innocent" a sondé des actifs français sur la manière dont ils perçoivent leurs pauses alimentaires au travail.

Aujourd’hui, qu’elles soient alimentaires ou non, les pauses constituent un pilier de bien-être et de sociabilité indispensable dans la journée des travailleurs : elles sont jugées essentielles sur le plan mental (81 %) et sur le plan physique (76 %). "Elles permettent de parler d’autre chose que du travail avec ses collègues (81 %) et contribuent à la bonne ambiance dans l’équipe (81 %)", détaille le rapport.

Les temps morts sont aussi synonymes de productivité et de créativité : 76 % des actifs estiment que, sans eux, ils seraient moins efficaces dans leur travail. Les télétravailleurs se rangent davantage à cet avis (82 % vs 70 % pour ceux qui sont non éligibles au télétravail), tout comme les salariés du public (81 % vs 74 % dans le privé).

Relâcher la pression de la journée

Moins institutionnalisée que la pause-café (habitude revendiquée par 82 % des interviewés) mais plus fréquente que la pause méditation, le sport ou les siestes (respectivement 40 %, 39 % et 41 %), la pause alimentaire constitue un rituel sacré pour 74 % des actifs, dont 52 % au moins une fois par jour et 20 % plusieurs fois par jour.

"82 % des télétravailleurs ont l’habitude de faire un break sucré ou salé, dont 61 % au moins une fois par jour", ajoutent les sondeurs. "Le télétravail n’est en outre pas sans impact sur cette habitude : 59 % des actifs concernés déclarent faire davantage de pauses alimentaires lorsqu’ils sont en distanciel que sur place", analysent-ils.

Pour une majorité des actifs concernés, la pause alimentaire permet de relâcher la pression de la journée (64 %) et de prendre l’air (53 %). Moment passé avec les autres (33 %), mais également pour soi, elle offre aussi bien la possibilité de surfer sur les réseaux sociaux (24 %), d’établir des plans pour le week-end à venir (15 %) que de gérer les urgences du quotidien (29 %).

Certes, les actifs ayant l’habitude de manger au travail craignent de grossir (63 %). "Néanmoins, ils attribuent à cette pratique plus de bénéfices nutritionnels que de défauts. Pour 69 %, elle permet de mieux tenir entre deux repas", détaille le sondage.  

De nouveaux adeptes

Cette pause alimentaire est systématiquement, ou presque, sucrée : les Français consomment en priorité des carrés ou des barres au chocolat, des bonbons, des gâteaux (36 %), des viennoiseries (31 %) et des fruits, qu’ils soient secs, frais ou en compote (31 %). "Les actifs apprécient de combiner leur en-cas avec une boisson. Si les boissons chaudes sont populaires (48 %), les jus (19 % des sondés) et les smoothies (6%) plaisent aussi", notent les auteurs de l’étude.

Par ailleurs, 33 % des actifs souhaiteraient pouvoir faire plus de pauses alimentaires à leur travail qu’ils n’en font déjà aujourd’hui, soit 42 % parmi les moins de 35 ans et jusqu’à 48 % parmi lesjeunes hommes. Les managers (42 %) et les télétravailleurs (45 %) partagent aussi cette envie.

La pause alimentaire attire également de nouveaux adeptes : un actif sur trois ne s’arrêtant jamais au travail déclare avoir envie d’adopter cette habitude (29 %). "47 % des actifs font aussi des pauses alimentaires hors travail. Ils sont encore plus nombreux parmi ceux ayant intégré cette habitude dans le cadre professionnel (57 %)", conclut l’institut de sondage.