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Cellulite

Rester longtemps assis favoriserait la culotte de cheval…

Par La rédaction

Mauvaise nouvelle pour celles qui trouvent leurs hanches un peu épaisses. Les  adeptes des journées canapé auront une bonne raison de se tourner vers une activité : plus on passe de temps assis, plus les cellules de graisse s’étendent et favorisent la prise de poids, qui plus est mal placée.

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Des études suggèrent que le temps passé assis correspond à l’ampleur du postérieur. Cela n’est donc pas simplement dépendant de ce que l’on mange et l’alimentation n’est pas le seul facteur d’obésité. La pression imposée au fessier par la position assise joue un rôle. On pense même que c’est une action très importante. La pression subie par les cellules du postérieur lors d’une position assise prolongée entraîne une modification de la graisse, plus particulièrement des gouttelettes lipidiques qui véhiculent la graisse. Contrairement aux muscles et aux os, qui s’affaiblissent mécaniquement lorsqu’ils sont peu utilisés, les dépôts de graisse dans les cellules s’étendent lorsqu’ils subissent une pression prolongée, d’environ 50%. Ces gouttelettes lipidiques, au lieu de s’affaiblir, deviennent plus rigides et déforment les cellules qui les entourent.

Le stockage des graisses n’était pas –  on peut se demander pourquoi compte tenu du marché potentiel – un grand domaine de recherche. Cela change, en particulier depuis on a commencé à s’intéresser à l’adipocyte, c’est ainsi que l’on appelle la cellule qui stocke la graisse. On l’a longtemps considérée – à tort -  comme  une « bonne grosse cellule » sans intérêt…

200 Milliards

Chez l’homme, on atteint à l’âge de 15 ans le nombre idéal 20 milliards de cellules. Lorsqu’on grossit dans des proportions « acceptables », le nombre de cellules graisseuses n’augmente pas.   Elle grossissent et peuvent multiplier leur taille par 50, ce qui constitue déjà de jolis bourrelets!  Toutefois quand toutes les réserves sont bien pleines, le corps, ne refusant jamais l’abondance est capable de fabriquer de nouvelles cellules dans des proportions effrayantes : 200 milliards remplies à craquer chez les grands obèses, dix fois plus que chez un individu normal ! Sous forme de « bidon », chez l’homme et en « culotte de cheval chez les femmes

Ces cellules ne disparaissent pas quand on maigrit

Quand on maigrit, elles se vident de leur graisse mais on ne peut jamais en réduire le nombre. Si on appuie trop sur ces cellules, elles se déforment… L’objectif des chercheurs est de comprendre le mécanisme qui modifie leur forme. S’ils parviennent à l’expliquer, ils espèrent mettre au point de nouvelles approches pour apporter des solutions pratiques à l’obésité. D’ici là, il est toujours possible de prendre le taureau par les cornes et opter pour un mode de vie plus actif – dans la mesure du possible. Car la sédentarité, en plus d’être facteur d’obésité, s’avère être un facteur de risque cardiovasculaire. Selon l’OMS, elle tue 3 millions de personnes chaque année.