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Etude colombienne

Lupus : le traitement hormonal substitutif doublerait le risque

Par la rédaction

Les femmes ménopausées sous traitement hormonal de substitution doubleraient le risque de développer un lupus. C'est ce que suggèrent des chercheurs colombiens. 

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

La ménopause est un passage difficile pour les femmes. Certaines ont besoin de prendre des traitements hormonaux de substitution (THS) afin de mieux vivre ce grand bouleversement pour le corps. Mais ces traitements ne seraient pas sans danger. Ils pourraient déclencher une maladie auto-immune le lupus. C’est ce que suggèrent des chercheurs colombiens dans une étude publiée dans a revue Plos One.


Métadonnées
Pour parvenir à ce résultat, des universitaires de Bogota ont réuni les données de 7 000 études afin de déterminer un lien éventuel entre la maladie et le THS. Ces derniers ont comparé les données médicales de femmes ménopausées, dont certaines étaient sous THS. Une partie d’entre elles était également atteinte du lupus. Ils en ont déduit qu’une femme sous THS présente deux fois plus de risques de développer un lupus.

Les chercheurs restent cependant prudents quant à l’intertprétation de leurs résultats : « Nos recherches démontrent l’éventuelle existence d’un lien entre le lupus et les femmes sous THS. Mais la réalisation d’autres études est nécessaire pour confirmer cette relation »,précise l’auteur principal, Adriana Roja dans un communiqué de l’université, repris par l’AFP.

 

40 français sur 100 000 par an
Le lupus érythémateux survient lorsque le système immunitaire se dérègle et s’attaque aux cellules de l’organisme. Plusieurs facteurs peuvent le déclencher tels que des prédispositions génétiques et des éléments extérieurs (tabac, exposition au soleil) mais aussi des changements hormonaux.
Il se manifeste par une inflammation des articulations, des irritations de la peau, des problèmes cognitifs et des troubles respiratoires. Chaque année en France, le lupus touche 40 personnes sur 100 000. Une maladie qui concerne essentiellement les femmes âgées de 15 à 40 ans.