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Les seins préfèrent l’apesanteur

Par la rédaction

Les premiers résultats d'une étude menée au CHU de Besançon montre que le soutien-gorge ne protège pas les seins sur un plan anatomique et physiologique.

GELEBART/20 MINUTES/SIPA
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Il est des métiers difficiles et le Pr Jean-Denis Rouillon peut en témoigner. Avec un pied à coulisse et une réglette, ce médecin au CHU de Besançon a mesuré les seins de130 jeunes femmes. Cette expérience a été menée pendant 15 ans. Elle avait pour but de vérifier si le soutien-gorge permet de soulager le dos de femmes et d’éviter le relâchement.

Au micro de France Info, le Pr Rouillon a livré les premiers résultats de cette étude observationnelle : « Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d'être privé de la pesanteur. Au contraire, les tissus de soutien ne vont pas se développer mais s’étioler. » Le soutien-gorge serait donc « un faux besoin » . Mais à toutes celle qui envisagent de libérer leur poitrine de cette prison à dentelles, le Pr Rouillon recommande la prudence : « Nous sommes dans des résultats préliminaires, sur un groupe qui n’est pas représentatif de la population générale » .

L’heure du sein libre n’a pas encore sonné !