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Journal of Sexual Medicine

Les fantasmes sexuels qui nous font rêver

Par Arnaud Aubry

Une nouvelle étude parue dans le Journal of Sexual Medicine s’est intéressée à nos fantasmes sexuels, en demandant leur avis à 1 500 personnes.

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Votre plus grand fantasme est de faire l’amour avec plusieurs partenaires ? Ou alors vous rêveriez de le faire dans un endroit public ? Une étude publiée aujourd’hui dans le Journal of Sexual Medicine s’est intéressée à la nature de nos fantasmes.

Les fantasmes sexuels pathologiques sont cliniquement définis : ils impliquent « des partenaires non consentants, […] une souffrance ou encore [ils sont] absolument nécessaires pour obtenir satisfaction », comme l’indiquent les chercheurs de l'étude.

Ce n’est pas le cas pour les fantasmes « anormaux » ou « atypiques ». Alors, pour en savoir un peu plus, des chercheurs de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal ont demandé leur avis à 1 517 adultes (799 hommes et 718 femmes ; âge moyen de 30 ans) québécois. Ces derniers ont dû répondre à un questionnaire décrivant leurs propres fantasmes sexuels, en plus de décrire en détail leur fantasme favori.

Triolisme et soumission

Certains résultats sont convenus : la présence du partenaire amoureux est ainsi significativement plus grande au sein des fantasmes féminins que masculins. De façon générale, les hommes en couple fantasment beaucoup plus sur des relations extra-conjugales que les femmes en couple. Cette étude confirme que les hommes ont plus de fantasmes, en particulier avoir des rapports sexuels avec deux femmes. Et ils en parlent avec une plus grande intensité que les femmes.
Côté femmes, 30 à 60 % d'entre elles évoquent des thèmes associés à la soumission.

Plus étonnant, la nature des fantasmes sexuels est variée parmi la population générale. Très peu peuvent être considérés comme statistiquement rares ou inhabituels ou typiques. Une seconde étude a été lancée pour analyser avec davantage de finesse ces résultats, et comprendre un peu mieux la nature de nos fantasmes les plus intimes.