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Moins sobres, plus stériles

Par Philippe Berrebi

Ils sont candidats à la procréation médicalement assistée (PMA) et, pourtant, ils pourraient concevoir un enfant naturellement. « La qualité de vie et notre environnement ont une influence beaucoup plus grande que l’on ne croit su notre fertilité », souligne Alexandra Echkenazi dans le Parisien. A l’appui de cette affirmation, une étude menée par des spécialistes de la fertilité sur 348 couples candidats à la PMA.
Ces catégories de couples sont davantage consommateurs d’alcool, de tabac ou de cannabis que les autres. Ces facteurs toxiques nuisent à la fertilité. Le tabac, à raison de quatre cigarettes par jour pendant deux ans, précise le Dr Silvia Alvarez, gynécologue, diminue la capacité des spermatozoïdes de se fixer sur l’ovule ». 

Mais en changeant toutes ses mauvaises habitudes, on peut s’attendre à une amélioration de la fertilité dans les trois à six mois, précise le Dr Alvarez. Cette spécialiste a fait remplir pendant deux ans un questionnaire sur le mode de vie à des candidats à la PMA. Sur les 380 couples qui ont observé une hygiène de vie plus rigoureuse, la gynécologue a enregistré 35% de grossesses spontanées, note le quotidien. Pour le Dr Alvarez, il n’y a que 3 à 4% de stérilité définitive. En supprimant les facteurs toxiques et en faisant l’amour plus souvent, les candidats à la PMA peuvent donc avoir de bonnes surprises.