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Une étude sur 825 couples américains

L'attirance dans un couple serait-elle aussi une question génétique ?

Par la rédaction

Les personnes qui ont un ADN similaire ont plus de probabilités de se mettre en couple, selon une étude américaine publiée dans la revue PNAS.

Daniel Karmann/AP/SIPA

« Qui se ressemble s'assemble. »

C'est ce qui ressort d'une étude, menée par une équipe de chercheurs de l'Université du Colorado, aux Etats-Unis, qui montre que les personnes ont tendances à se marier avec des individus qui ont un ADN similaire.

Publiée dans la revue PNAS (Proceedings of the National Acadmy of Sciences), cette étude porte pour la première fois sur le lien entre ADN et affinité. 

 

825 couples mariés

Benjamin W.Domingue, auteur principal de l'étude a affirmé que si on sait déjà que les personnes se marient avec des personnes qui leurs ressemblent, il est interessant de se demander si on se met en couple par hasard ou si le choix de son compagnon n'a pas un lien avec la génétique.

Pour cela, Benjamin W.Domingue et son équipe ont comparé le génome de 825 couples mariés américains, blancs et non-hispaniques, nés entre 1920 et 1970, et dans 1,7 million d'échantillons d'ADN différents. Concrètement, ils ont analysé le polymorphisme nucléotidique (SNP en anglais), qui est la variation d'une seule paire de base du génome, entre individus d'une même espèce. Or, les SNP sont utiles pour identifier des types de personnes (des génotypes) ou construire des arbres généalogiques.

Ils sont arrivés à la conclusion qu'il y avait moins de différences entre deux personnes mariées et deux personnes choisies au hasard.


Des résultats à prendre avec des pincettes
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Cependant, les chercheurs ont conclu que même si l'ADN entre en compte dans le choix du conjoint, les similitudes en terme de niveau d'instruction entre mari et femme sont tout de même plus importantes.

Plusieurs scientifiques ont quand même tenu à modérer les résultats de ces travaux. Le fait de n'avoir recruté que des Américains blancs non hispaniques est une limite à l'interprétation de cette étude. En fait, certains n'y voient que la conséquence d'une composante géographique... Les raisons pour lesquelles deux individus se choisissent restent donc encore un mystère !