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Association CoorDown

Des jeunes trisomiques répondent à l'angoisse d'une future maman

Par Audrey Vaugrente

En réponse aux angoisses d’une femme attendant un bébé atteint de trisomie 21, des jeunes atteints de la maladie ont réalisé une vidéo pleine d’espoir.

CoorDown/ Saatchi and Saatchi
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« Quelle vie aura mon enfant ? » Pour rassurer une femme enceinte d’un bébé atteint de trisomie 21, une association italienne a réalisé une vidéo pleine d’espoir. Postée sur YouTube ce 13 mars, elle y présente 15 personnes trisomiques qui évoquent la vie normale d’un enfant malade.

 

A l’origine de cette vidéo, la lettre d’une future mère qui vient d’apprendre la trisomie de son enfant à naître. Elle y expose ses craintes, notamment concernant la vie de son enfant. L’association de soutien aux patients atteints du syndrome de Down, CoorDown (Coordinamento Nazionale Associazioni delle persone con sindrome di Down), lui a répondu par vidéo interposée. Des jeunes trisomiques y parlent de leur vie de tous les jours : l’école, le travail, les voyages, les moments en famille… mais aussi les difficultés, dues à la maladie ou au simple fait d’avoir un enfant. « Ils ont tous le droit d'être heureux », conclut l'association.

 

Regardez la vidéo de CoorDown :

Cette vidéo a été réalisée à l’occasion de la Journée mondiale du syndrome de Down, qui se tiendra le 21 mars prochain, à l’initiative d’une dizaine d’associations en Europe. Plusieurs chaînes de télévision, dont TF1, Canal + et M6, se sont engagées à diffuser la vidéo lors de la journée.

 

Le dépistage prénatal

La trisomie 21 est une anomalie congénitale, qui se manifeste par la présence d’un troisième chromosome sur la 21e paire. C’est la première cause de déficit mental d’origine génétique en France. Un dépistage prénatal est systématiquement proposé aux femmes enceintes entre la 11e et la 14e semaine d’aménorrhée. Ce dépistage tient compte de plusieurs paramètres : l’analyse par échographie de la clarté nucale (une poche liquide présente temporairement au niveau du cou du fœtus), des marqueurs sériques et de l’âge maternel. Lorsque le risque est élevé, les médecins proposent à la femme enceinte de réaliser un diagnostic, soit par biopsie, soit par amniocentèse. S’il est positif, les femmes peuvent choisir de garder l’enfant ou d’interrompre médicalement la grossesse (IMG). Dans le cas de la trisomie 21, une IMG est possible à tout moment dès que le diagnostic est posé. En 2010, 95% des femmes enceintes ont décidé d’interrompre leur grossesse après avoir découvert la maladie de leur enfant.