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Maladies rénales : 3 millions de Français en souffrent

Par Cécile Coumau

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Les journées mondiales rentrent au chausse-pied dans notre calendrier. Pour satisfaire tout le monde, plusieurs maladies doivent souvent cohabiter le même jour. Aujourd'hui, le 13 février, c'est notamment celle du rein. Et la bonne nouvelle, c'est qu'au milieu de l'actualité brûlante, ces journées parviennent à attirer l'attention sur des pathologies qui sont souvent négligées par les médias. C'est le cas des maladies du rein, qui comme le soulignent le Figaro et le Parisien, concernent pas moins de 3 millions de Français. Chaque année, 10 000 personnes sont diagnostiquées en insuffisance rénale chronique. Et un tiers d'entre elles ont besoin d'une dialyse. Résultat, ce sont près de 40 000 Français qui doivent subir des dialyses pour suppléer leur rein défaillant et filtrer leur sang. Et ces chiffres risquent de s'aggraver, si l'on en croit la Fondation du rein qui, pour la 9ème édition de sa journée mondiale, a décidé de mettre un coup de projecteur sur le vieillissement du rein. En effet, cet organe vieillit naturellement, mais aussi parce qu'il est négligé. Du coup, 30 % des plus de 60 ans ont perdu le tiers de leur fonction rénale.


Mais cette journée mondiale n'appuie que là où ça fait mal. Elle permet aussi de montrer les progrès qui concernent ces patients. Le Parisien met en avant la dialyse de nuit. Pour la 1ère fois en Ile-de-France, cette possibilité est offerte aux insuffisants rénaux. Le quotidien précise qu'en province, seulement 4 autres centres pratiquent la dialyse de nuit. Pour les malades, c'est évidemment une libération : la journée reste disponible pour une activité professionnelle. Un patient interrogé dans le Parisien ne cache pas son enthousiasme : « Cette dialyse est moins agressive pour le corps et, surtout, plus efficace », déclare-t-il.


Un espoir plus lointain, certes, mais pas moins enthousiasmant : la thérapie cellulaire. « Un projet de recherche primé à l’occasion de la Journée mondiale du rein va être mené, en Europe, sur vingt patients, sous la houlette du Pr Dominique Farge (hôpital Saint-Louis, APHP) pour étudier la tolérance d’une thérapie génique à base de cellules souches », écrit le journaliste du Figaro. Une stratégie qui permettrait d'éviter les dialyses et, à terme, la greffe.