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Gastro-entérologie

Maladie inflammatoire de l'intestin : les 6 signes à repérer

Par Joséphine Argence

Les poussées inflammatoires associées à la maladie de Crohn et à la rectocolite hémorragique peuvent se caractériser par différents symptômes. Comment les reconnaître ?

MarianVejcik/IStock
La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique font partie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Les manifestations associées à une MICI varient en fonction de la gravité et de l’emplacement de l’inflammation.
Près de 200.000 personnes présentent une MICI en France.

Majoritairement diagnostiquées entre 20 et 30 ans, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) comprennent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Ces pathologies se traduisent par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif en raison d’une dérégulation du système immunitaire intestinal, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Quels sont les symptômes liés à la maladie de Crohn et à la rectocolite hémorragique ?

Les patients touchés par une MICI souffrent de poussées inflammatoires, dont la durée et la fréquence sont très variables, en alternance avec des phases de rémission. Dans le contexte de la maladie de Crohn, l’inflammation peut concerner les segments du tube digestif, de la bouche à l’anus, mais également l’intestin et l’iléon terminal, la dernière partie de l’intestin grêle. Quant à la rectocolite hémorragique, l’inflammation se localise toujours dans la partie basse du rectum.

En fonction de la gravité et l’emplacement de l’inflammation, les symptômes d’une MICI peuvent varier d’un patient à un autre. Certaines manifestations sont toutefois communes à la rectocolite ulcéreuse et à la maladie de Crohn. On distingue :

Maladie inflammatoire chronique de l’intestin : plus de 200.000 Français concernés

Des signes extradigestifs peuvent aussi être associés aux MICI. Dans 20 % des cas, les patients sont atteints par de l’arthrite, du psoriasis ou une uvéite, une inflammation oculaire. "Chez environ 15 % des patients, les crises sont sévères : leur intensité peut imposer l’hospitalisation, l’arrêt de l’alimentation et un traitement par perfusion pendant quelques jours", a noté l’Inserm.

En France, plus de 200.000 personnes sont concernées par une MICI. À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mais certains médicaments anti-inflammatoires permettent, dans la majorité des cas, de contrôler ces pathologies, et d’ainsi améliorer la qualité de vie des patients.