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Chemsex

Un homme risque l'amputation de son pénis après un « marathon de sexe et de drogue »

Par Mathilde Debry

Après avoir fait un "marathon de sexe et de drogue", un homme risque l'amputation de son pénis.

Daria Kulkova / istock.
MOTS-CLÉS :
L'incident s'est produit dans la ville de Castel del Piano, une destination touristique de Toscane.
L'homme et sa femme y ont pris de la MDMA pour être sexuellement plus performants.
Victime d’un choc septique ayant fait mourir les cellules de son pénis et de son scrotum, l'homme risque une amputation de la verge.

Selon le journal La Repubblica, un homme risque l'amputation de son pénis après avoir fait "un marathon sexuel de 24 heures" alimenté par des drogues dures.

Choc septique

Victime d’un choc septique ayant fait mourir les cellules de son pénis et de son scrotum, ce touriste allemand de 50 ans a été admis à l'hôpital italien Misericordia de Grosseto et se trouve toujours dans un état grave après une semaine de soins intensifs.

L'incident s'est produit dans la ville de Castel del Piano, une destination touristique de Toscane. L'homme et sa femme y ont pris de la MDMA pour être sexuellement plus performants, testant ainsi une dangereuse pratique en plein essor appelée "Chemsex".

Selon la National Library of Health (NLH), de nombreuses études ont montré que la MDMA peut annihiler de manière significative le système immunitaire, rendant les consommateurs plus vulnérables aux infections. Une activité sexuelle très prolongée peut également provoquer des abrasions du pénis, ce qui permet aux infections de pénétrer directement dans la circulation sanguine et de majorer leur gravité.

Boosté par l’arrivée de nouveaux produits de synthèse appartenant principalement à la famille des cathinones, le Chemsex se développe en France depuis les années 2010.

Prévalence du Chemsex en France

"Si la quantification de la prévalence du Chemsex en population générale semble toujours complexe, ce dernier pourrait concerner environ 20% des hommes ayant des rapports avec des hommes, soit potentiellement 100.000 à 200.000 personnes au sein de l'Hexagone", indiquait un rapport rendu public l’année dernière.