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Covid, grippe, bronchiolite : faut-il remettre le masque ?

D’après l'Académie de médecine, la situation sanitaire actuelle impose le retour des gestes barrières comme le port du masque, pour faire face aux infections hivernales.

Covid, grippe, bronchiolite : faut-il remettre le masque ? Viorel Kurnosov/iStock




L'ESSENTIEL
  • Les gestes barrières ne sont pas obligatoires mais vivement recommandés par l’Académie de médecine.
  • Il est conseillé de se laver régulièrement les mains et d'utiliser du gel hydroalcoolique dans les lieux recevant du public.

"Le masque redevient nécessaire", a indiqué l’Académie nationale de médecine dans un communiqué publié hier

L'automne signe le retour des virus

En effet, les épidémies de Covid-19, grippe, bronchiolite et même gastro-entérite s’accumulent et laissent craindre un risque de saturation des hôpitaux français. La possibilité de double infection (grippe + covid), expose en outre les personnes vulnérables aux formes les plus sévères.

Une étude réalisée au Royaume-Uni chez 6.965 patients Covid-19 a en effet détecté une co-infection virale chez 583 (8,4 %) d’entre eux, ce qui augmente le risque de décès.

Ainsi, alors que les gestes barrières ont été délaissés depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire le 31 juillet 2022, les experts recommandent aujourd’hui le retour du port du masque et du lavage des mains qui avaient fait leur preuve dans la lutte contre les virus au cours de la saison 2020-2021.

Le masque est efficace pour lutter contre la propagation des virus

C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande, dans le détail : le port d’un masque de type FFP2 dans les espaces publics clos pour les personnes âgées ou porteuses de comorbidités, pour l’entourage et les professionnels de santé qui sont en contact avec des personnes vulnérables, et pour les femmes enceintes, même quand elles sont à jour dans leurs vaccinations.

Et le port d’un masque de type chirurgical dans les hôpitaux, les dispensaires, les centres de soins et les pharmacies, et dans les espaces fermés accueillant du public, tels que les transports en commun en période d’affluence.

Une position qui rejoint celle du nouveau Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars). Dans son avis publié le 20 octobre dernier, il s’appuyait sur des études qui estiment que le port du masque était associé à une réduction de 14 % du risque infectieux.

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