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Sevrage tabagique : comment le corps réagit ?

Par Diane Cacciarella

Arrêter de fumer n’est jamais simple mais les bénéfices sur le corps sont très nombreux, aussi bien à court, qu’à moyen et long termes. 

ritfuse/iStock
En 2015, on estimait que 75.000 décès étaient attribuables au tabagisme selon Santé Publique France.
Plus de 12.000 personnes sont inscrites au mois sans tabac.

Ce mardi 1er novembre, le mois sans tabac démarre. L’occasion d’arrêter de fumer de son côté, tout en étant soutenu par cette campagne nationale. En quelques clics, vous pouvez télécharger le kit qui vous accompagnera dans cette épreuve… 

Deux tiers des fumeurs souhaitent arrêter la cigarette

Actuellement, en France, parmi les 13 millions et demi de fumeurs quotidiens, les deux tiers déclarent souhaiter s’arrêter, selon le plan national de lutte contre le tabac. Mais quels sont les bénéfices réels de l’arrêt de la cigarette ? 

Dès les premières heures sans tabac, le taux de monoxyde de carbone dans le sang diminue, selon Tabac info service. Dès 8 heures d’arrêt, il est divisé par deux et la personne est donc mieux oxygénée car le monoxyde de carbone empêche les poumons de fonctionner. 

La cigarette abîme les nerfs olfactifs présents dans le nez qui sont liés à l’odeur et au goût. Ainsi, après quelques jours d’arrêt, la plupart des personnes commencent à retrouver le goût et l'odorat. Il est aussi de plus en plus facile de respirer, l'essoufflement diminue. 

De nombreux bénéfices à l’arrêt de la cigarette

Après quelques semaines, la toux diminue, la peau est plus belle et la personne peut ressentir un regain d'énergie car les niveaux d'oxygène augmentent dans son sang. C’est moins visible, mais la circulation sanguine est également meilleure, à la fois dans le cœur et dans les muscles.          

Lorsque cela fait plusieurs mois qu’une personne a arrêté de fumer, sa fonction pulmonaire s’améliore et elle retrouve de plus en plus de souffle. Évidemment, ses performances sportives s’améliorent également. 

Un an après la dernière cigarette, le risque d’accident vasculaire cérébral serait le même que celui d’une personne qui n’a jamais fumé. Quant au risque de crise cardiaque, il est diminué de moitié si aucune cigarette n’a été consommée. 

Enfin, dix ans après l’arrêt de la cigarette, le risque de divers cancers (bouche, vessie, poumon, pancréas…) a diminué et l’espérance de vie redevient quasiment la même que celle d’une personne qui n’a jamais fumé.