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QUESTION D'ACTU

Etude de cas

Il développe une méningite séreuse après un changement de sexe

Une personne transgenre a développé, suite à un changement de sexe de femme à homme, une hypertension intracrânienne idiopathique (ou méningite séreuse).

Il développe une méningite séreuse après un changement de sexe ChrisChrisW / istock.




L'ESSENTIEL
  • L’hypertension intracrânienne idiopathique est un trouble neurologique chronique dont les symptômes s’apparentent parfois à ceux d’une tumeur au cerveau.
  • Son diagnostic repose sur l’élimination rigoureuse des autres troubles possibles.

Selon une étude de cas du BMJ, une personne transgenre a développé une méningite séreuse après avoir changé de sexe.

Lors d'une visite de routine chez l'opticien, des médecins ont découvert un œdème papillaire bilatéral chez un homme de 23 ans ayant subi une transition de genre de femme à homme. Le patient a alors été orienté vers des examens ophtalmologiques et neurologiques.

Aucun antécédent médical

La tomographie par cohérence optique a confirmé la présence d'un œdème papillaire bilatéral. "Le patient était totalement asymptomatique et n'avait aucun antécédent médical. Il prenait de la testostérone par voie intramusculaire une fois par mois", précisent les médecins. "L'examen neurologique était par ailleurs normal", ajoutent-ils, tout comme les analyses sanguines, le scanner cérébral, l'IRM cérébrale et le veinogramme cérébral par résonance magnétique.

Une pression intracrânienne élevée

En revanche, si la ponction lombaire a révélé un liquide céphalo-rachidien d'apparence normale, les experts ont repéré une pression intracrânienne élevée. "En l'absence d'autres étiologies, un diagnostic d'hypertension intracrânienne idiopathique a été posé", écrivent les professionnels de santé. Un traitement par acétazolamide a été instauré et le patient est sorti de l'hôpital avec un suivi ophtalmologique et neurologique ambulatoire.

Dans l’ensemble de la population, environ une ou deux personnes sur 100 000 souffrent d’hypertension intracrânienne idiopathique. Parmi les femmes obèses en âge de procréer, l’incidence passe à 21 sur 100 000 personnes, bien que quiconque puisse contracter la maladie, sans égard à l’âge, au sexe ou au poids.

 

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