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Variant alpha

Covid-19 : des chiens et des chats soupçonnés de myocardite touchés par le variant britannique

Par Chloé Savellon

Les animaux domestiques sont à leur tour touchés par le "variant britannique" de la Covid-19. Deux chats et un chien ont été testés positifs, tandis que trois autres animaux présentaient des anticorps deux à six semaines après avoir développé des signes de maladie cardiaque. 

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Testés après que leur propriétaire a contracté la Covid-19, les animaux de compagnie ont aussi été infectés par le variant alpha dit "britannique".
Les chiens et chats concernés présentaient également tous une suspicion de début de myocardite et certains ont développé des signes de maladie cardiaque.

Une étude publiée dans la revue Veterinary Recorddécrit la première identification de la variante alpha du SARS-CoV-2 chez des animaux domestiques, plus connu sous le nom de "variant britannique".

Testés positifs à la Covid-19, les propriétaires avaient développé des symptômes respiratoires plusieurs semaines avant que leurs animaux ne tombent malades.

Les chiens et les chats inclus dans l'étude présentaient également tous une suspicion de début de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) grave. Les chercheurs ont également constaté que deux chats et un chien présentaient des anticorps SARS-CoV-2 deux à six semaines après avoir développé des signes de maladie cardiaque.

Une transmission de l'humain à l'animal

Plusieurs propriétaires de ces animaux avaient développé des symptômes respiratoires 3 à 6 semaines avant que leurs animaux ne tombent malades et avaient également été testés positifs au COVID-19. 

"Nous avons également signalé des manifestations cliniques atypiques caractérisées par de graves anomalies cardiaques, une complication bien connue chez les personnes touchées par la Covid-19 mais jamais décrite chez les animaux de compagnie. Cependant, l'infection par la Covid-19 chez les animaux de compagnie reste une condition relativement rare et, sur la base de nos observations, il semble que la transmission se fasse de l'humain à l'animal, plutôt que l'inverse", souligne Luca Ferasin, cardiologue vétérinaire et chercheur principal de l'étude. 

S'il a déjà établi que les animaux peuvent contracter le coronavirus, la communauté sciencitifique n'a toutefois pas encore déterminé si le variant britannique peut infecter plus facilement certaines espèces animales, ni dans quelle mesure il peut augmenter la possibilité de transmission de l'humain à l'animal.