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Mal de dos

Hernie discale : un nouvel implant pour éviter la récidive

Des chercheurs français ont mis au point un implant biodégradable pour éviter la réapparition d’une hernie discale après une opération. 

Hernie discale : un nouvel implant pour éviter la récidive Milkos/istock




Créer un échafaudage pour aider les cellules à mieux se régénérer : c'est l’idée d’une équipe de chercheurs de l’Inserm qui a conçu un implant biodégradable pour soutenir la revitaliser les tissus endommagés par une hernie discale. Le résultat de ces travaux a été publiée dans la revue Biomaterials

La hernie discale, extrêmement douloureuse dans le bas du dos, au niveau des lombaires, est causée par la compression d’un nerf au niveau de la colonne vertébrale. Entre chaque vertèbre, des disques sont censés amortir les chocs et donner de la flexibilité à la colonne. 

Mais parfois, ces disques se fissurent, à causes de sollicitations répétées, de traumatismes ou de faux mouvements. Ils laissent alors le contenu du noyau pulpeux s’échapper. Cela comprime alors les racines nerveuses et donne des douleurs dans le dos. 

Des tests concluants sur des moutons

Ces douleurs parfois insupportables donnent souvent lieu à une opération de la hernie discale afin de retirer le noyau pulpeux et soulager le nerf. Mais la déchirure reste présente et peut occasionner la réapparition d’une nouvelle hernie. 

C’est pour éviter ce type de rechute que l’équipe de l’Inserm a lancé ses travaux. "Le but de nos travaux est de combler la fissure de l’anneau fibreux tout en stimulant la régénération des tissus endommagés", déclare dans un communiqué Catherine Le Visage, directrice de recherche Inserm dans le laboratoire Médecine régénératrice et squelette à Nantes. 

Les chercheurs souhaitaient que les cellules du disque colonisent l’implant - fait en polycaprolactone, un matériau biodégradable - et régénèrent les tissus détériorés. C’est exactement le phénomène qu’ils ont observé en testant leur implant sur des moutons. 

Le but dorénavant est de faire disparaître l’implant en même temps que les tissus se régénèrent. "Nous cherchons à adapter la dégradation du matériau de l’implant à la régénération rapide des tissus,” explique la chercheuse. S’ils réussissent, l'étape suivante sera de lancer des essais cliniques.

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