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Coeur

Un patch cellulaire pour réparer l'infarctus

Des chercheurs américains ont fabriqué un patch cardiaque à base de cellules humaines, appliqué sur un porc. Il a permis d’accélérer la récupération après un infarctus.

Un patch cellulaire pour réparer l'infarctus lisafx/epictura




 Des patchs musculaires de taille significative d’un point de vue médical, et composés de cellules humaines, ont été placés sur des coeurs d’animaux après un infarctus. Ces patchs permettent une meilleure récupération du coeur après une attaque cardiaque.

En France, des essais de thérapie cellulaire du même type sont réalisés depuis 20 ans avec le Pr Philippe Ménasché et son équipe. Les cellules sont cultivées en laboratoire, issues de cellules souches embryonnaires, puis implantées chez l'homme sur la partie du coeur lésée par l'infarctus, lors d'une intervention pour pontage coronarien. Cette technique prometteuse est encore à l'essai.

De leur côté, les chercheurs de l’université de Birmingham aux Etats-Unis ont réalisé leurs travaux sur le coeur d’un porc. Les patchs réalisés n’étaient pas plus épais qu’une pièce de monnaie. Deux ont été placés sur l’endroit de l’infarctus sur le coeur du cochon. Cette opération a permis d’améliorer le fonctionnement du ventricule gauche et réduit l’étendue de l’infarctus, la partie où le muscle est mort. Cette technique permet par ailleurs de ne pas avoir de trouble du rythme cardiaque. Or cette complication a déjà été constatée lors d’autres essais cliniques utilisant d’autres approches.

 Un patch mêlant plusieurs types de cellules

 Trois cellules différentes ont été utilisées pour fabriquer ces patchs: 4 millions de cardiomyocites, ce sont les cellules qui composent le muscle cardiaque, 2 millions de cellules endothéliales, elles tapissent les vaisseaux sanguins, et enfin deux millions de cellules musculaires lisses. Cette technique a permis de créer des cellules de meilleure qualité, plus nombreuses et qui avaient des capacités physiologiques supérieures, en comparaison à des cellules fabriquées grâce à d’autres techniques.

Cette recherche pourrait permettre d’améliorer la chirurgie cardiaque post-infarctus. D’après l’Inserm, en France 120 000 personnes ont chaque année un infarctus , environ 18 000 en meurent.

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