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Alimentation, baignade, piqûres…

Vacances : les conseils santé des agences sanitaires

Par Julie Levallois

Les vacances approchent à grands pas. Les agences sanitaires ont pris les devants et émettent des conseils pour éviter les ennuis de santé.

vwalakte/epictura

Ce 8 juillet marquera la fin officielle de l’année scolaire 2017. Une date très attendue des enfants et de leurs parents. Mais la vigilance ne doit pas se relâcher à cette occasion. Les agences sanitaires montent donc au front et rappellent quelques règles élémentaires de prudence. A commencer par le bord de l’eau.

Que ce soit sur la plage, à la montagne ou dans une base de loisirs, les mêmes conseils s’appliquent quant à l’exposition au soleil. Crème solaire, chapeaux et vêtements couvrants sont d’usage. Le ministère de la Santé rappelle, dans une fiche thématique, que les indices de protection les plus élevés ne sont pas parfaits. Un indice 50 laisse encore passer 2 % des rayons ultraviolets.

Des eaux de qualité

L’eau peut aussi représenter un danger majeur, il est donc important de ne pas laisser les enfants sans surveillance. Et surtout de respecter les consignes affichées près du lieu de baignade. Les autorités sanitaires invitent donc les Français à faire trempette dans les zones surveillées et à rester attentifs aux conditions météorologiques.

En 2015, 1 266 personnes se sont noyées, en mer dans la moitié des cas. La plupart des victimes sont âgées de plus de 45 ans et souffraient d’une pathologie. Ce qui doit inciter à respecter ses capacités physiques. Mais les jeunes enfants sont également nombreux à se noyer. Leur apprendre à nager le plus tôt possible permettrait d’éviter cela.

De nombreux plans d’eau sont à la portée des Français qui souhaitent de la fraîcheur. Pour les aider, un site officiel recense la qualité des plans d’eau en temps réel. L’an dernier, 77 % des rivages étaient jugés d’excellente qualité. Mais la vigilance ne doit pas se relâcher du côté des pêcheurs amateurs. Car de nombreux coquillages sont porteurs de toxines et bactéries qui peuvent présenter un risque pour leur santé.

Les deux millions de pêcheurs sont donc incités à prendre leurs précautions lorsqu’ils ramassent coquillages et fruits de mer. Les laver soigneusement et les consommer dans la journée est impératif. Enfants et femmes enceintes, eux, devraient éviter ce type d’expérience.

Attention aux insectes

Mais même avec la plus grande des prudences, des incidents sont possibles. Les méduses, par exemple, s’invitent régulièrement sur les rivages français. En cas de piqûre, les autorités sanitaires recommandent de rincer la plaie rapidement.


Source : ministère de la Santé

Dans les terres et au bord des rivières, d’autres petites bêtes peuvent s’inviter et gâcher la fête. Particulièrement en cas de pique-nique. Là encore, les autorités sanitaires ont prévu les conseils adaptés, en fonction de la nature de l’attaque.

Trois insectes doivent faire l’objet d’une vigilance particulière. Les tiques, capables de transmettre la maladie de Lyme, peuvent ainsi être évitées par le port de vêtements couvrants et en évitant les broussailles et hautes herbes. Piqûres de guêpes, abeilles et frelons sont, la plupart du temps, anodines. Il est tout de même recommandé de désinfecter et de rester attentif à des manifestations inhabituelles.


Source : ministère de la Santé

Mais c’est sans doute le moustique tigre qui inquiètera le plus les Français cette année. L’insecte, vecteur de plusieurs virus tropicaux (chikungunya, dengue, Zika) est bien implanté sur le territoire. Aucune transmission locale n’a été signalée en 2016. Mais un état grippal après une piqûre doit mener à une consultation.

 

Une sécurité alimentaire renforcée

L’été, c’est aussi la saison des pique-niques et des activités en plein air. Ce qui peut affecter la qualité de l’alimentation. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande donc aux Français d’appliquer quelques règles de prudence supplémentaires. Respecter la fraîcheur des aliments est plus impératif que jamais quand les températures grimpent. Hors de question de briser la chaîne du froid dans ces conditions.


Mais les barbecues et cueillettes sauvages ont eux aussi leurs risques. Saucisses, boulettes et autres préparations doivent ainsi être cuites à cœur afin d’éviter l’ingestion de bactéries pathogènes – détruites lors de la cuisson. Il en va de même pour le poisson sauvage : le consommer cru peut entraîner une anisakidose, provoquée par un parasite. Le fruit de la pêche doit être soit cuit à cœur, soit congelé 7 jours.

Enfin, les fruits et légumes ne sont pas exempts de tout soupçon. Un ver plat, la douve du foie, peut se retrouver dans les plantes ramassées en pleine nature. Mieux vaut donc les laver soigneusement… et rester attentif aux symptômes suivant la consommation.