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Sondage Ifop

Sexe : les Parisiens plus libérés que les provinciaux

Plus de partenaires, plus de pratiques minoritaires, plus d'infidélités... Les Parisiens ont une vision différente des rapports sexuels que la province, selon un sondage.

Sexe : les Parisiens plus libérés que les provinciaux sakkmesterke/epictura




Paris, ville de la liberté sexuelle ? C’est en tout cas ce que suggère un sondage Ifop réalisé pour le site de rencontres CAM4 (1). Pour la première fois, les appétits charnels des habitants de la capitale ont été comparés à ceux du reste de la France. L’institut de sondage en retient une donnée principale : la Ville lumière semble aussi être le refuge des sexualités minoritaires et des célibataires. De fait, elle abrite plus de rapports homosexuels, bisexuels et d’échangisme. Cette dernière pratique est trois fois plus fréquente dans la capitale.

Les codes de demain

Les couples parisiens sont, de manière générale, plus récents, plus rares et plus volages. 58 % des hommes y avouent être infidèles contre 48 % en province. Une caractéristique inhérente à la ville, à en croire l’Ifop. L’anonymat d’une grande métropole, la « liberté d’action » en font « le terreau idéal pour les adeptes de l’infidélité », analyse l’institut de sondage.

Les habitants de la ville lumière font aussi preuve de plus de variété dans leurs ébats. Ils ont, en moyenne, 19 partenaires à leur tableau de chasse contre 11 en province. Cette population a aussi davantage tendance à cumuler les "coups d’un soir" – particulièrement les hommes… au point de ne pas toujours connaître le prénom de son partenaire. En effet, 44 % des hommes et 14 % des femmes admettent avoir passé la nuit avec un total inconnu.

A quoi tient cette audace ? « Paris apparaît, comme toute grande ville, comme un lieu où se déploient aujourd’hui les codes sexuels et amoureux de demain », juge François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualité à l’Ifop dans un communiqué. Voilà qui explique aussi la forte présence du multi-partenariat dans la capitale. Cela reste, toutefois, une caractéristique majoritairement masculine.

Des prises de risque

Concernant les rapports charnels aussi, les Parisiens se montrent plus imaginatifs que la moyenne nationale. Ils n’hésitent pas, par exemple, à copuler dans les lieux publics : une pratique qui concerne 44 % des jeunes et 52 % des étudiants. Cela inclut leur propre établissement scolaire mais aussi… les transports en commun ! Une variété de pratiques qui peut varier fortement vis-à-vis de la province.


Source : Infographie réalisée par l’Ifop

Un seul problème, cette créativité sexuelle s’accompagne trop souvent de comportements à risque. 42 % des jeunes Parisiens ont déjà eu un rapport sous l’emprise de drogue. Ils sont un quart à avouer s’être rendus à une « Skins party », durant laquelle aucune limite n’est posée. Le sondage révèle également que 38 % des habitants de la capitale ont recours à la prostitution contre 22 % en province.

 

(1) Etude Ifop pour CAM4 réalisée par Internet auprès de 2 007 personnes âgées de 18 ans et plus représentatives de la population parisienne

50 nuances... montre l’exemple

Tout a commencé avec une fanfiction de Twilight. Depuis, la saga érotique 50 nuances de Grey a fait du chemin. En témoigne une étude réalisée par « Au Moulin Rose », vendeur d’accessoires coquins. Livres et films imaginés par E.L. James ont visiblement montré l’exemple aux Français : deux tiers d’entre eux affirment que la trilogie a changé la perception du sadomasochisme dans la société. Ils sont ainsi 33 % à inviter la soumission dans la chambre à coucher. Presque autant sont adeptes de liens et de cosmétiques érotiques. Les accessoires coquins s’invitent plus souvent dans les ébats : 27 % en utilisent davantage depuis la diffusion du film, dont le deuxième volet sera projeté à partir du 8 février.

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