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QUESTION D'ACTU

Journée de lutte contre les hépatites virales

Hépatite C : les nouveaux traitements accessibles à tous

Les nouveaux traitements de l'hépatite C sont accessibles à tous les patients infectés. Les indications ont été élargies par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.

Hépatite C : les nouveaux traitements accessibles à tous rbhavana/epictura




Le traitement de l’hépatite C pour tous est à portée de main. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, en a annoncé l’accès universel des patients ce 25 mai, à l’occasion de la Journée de lutte contre les hépatites virales. Elle souhaite aussi que le prix de ces nouveaux antiviraux d’action directe soit renégocié. La ministre accède ainsi aux demandes des associations et des professionnels de santé.

Des stades plus précoces

Les recommandations de prise en charge actuelles ont permis de traiter « plus de 30 000 malades, et plus de 90 % d’entre eux n’ont plus de charge virale décelable, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de trace de présence du virus dans leur organisme », a rappelé Marisol Touraine. Mais en France, quelques 500 000 personnes sont porteuses d’une hépatite. Les nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) sont réservés aux patients dont le stade est le plus avancé. Une situation que plusieurs associations ont dénoncée, soutenues par les spécialistes de l’hépatite.

De fait, ces traitements donnent « l’espoir de mettre fin à l’épidémie », selon les mots de la ministre de la Santé. C’est pour cela qu’elle a décidé d’universaliser leur accès. Les patients dits « F2 » - un terme qui qualifie le stade de la fibrose –, ceux qui ont été transplantés ou qui sont en attente de greffe et les personnes vulnérables feront l’objet d’un arrêté d’extension. Pour les autres patients – de stade F0 et F1 –, la Haute Autorité de Santé (HAS) a été saisie.

Renégociation des prix

Avant tout accès au médicament, « le patient doit pouvoir décider en fonction de son appréciation personnelle des avantages et des inconvénients d’être traité, avantages et inconvénients qu’il appartient au médecin d’exposer », a précisé Marisol Touraine.

Reste le problème du coût. Car si ces médicaments sont limités à certains patients, c’est en raison de leur prix élevé : 12 semaines de sofosbuvir coûtent 40 000 euros. La ministre de la Santé a donc saisi que le Comité économique des produits de santé (CEPS). Il sera chargé de renégocier les tarifs avec les fabricants des NAAD.

L’accès à ces antiviraux s’inscrit dans une démarche globale de lutte contre les hépatites. Marisol Touraine a salué, dans son discours, les structures de proximité, la mise à disposition de tests rapides à orientation diagnostique (TROD) et l’ouverture de salles de consommation à moindre risque.

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