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Le meilleur moment pour faire l'amour

Par La rédaction

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C’est entendu, le meilleur moment pour faire l’amour, c’est quand on en a envie ! Mais ça se complique ensuite très vite : quand on en a envie tout seul, ou envie tous les deux ? Et puis, vaut-il mieux faire l’amour le matin, quand l’érection matinale réveille agréablement les hommes ? Ou bien pendant la sieste quand une voluptueuse torpeur s’empare du couple  ? L’après-midi, de cinq à sept comme dans les films ? Après une dispute pour se réconcilier sur l’oreiller ? Ou alors quand tout va parfaitement bien dans le meilleur des mondes ?

Examinons les options une à par une.

Le matin ? De fait, vous l’avez sans doute remarqué, les hommes sont habituellement plus fringants au réveil. Leur secret ? ils sécrètent plus de testostérone et plus de cortisol (l’hormone du stress) que les femmes, ceci explique un peu cela. D’où la vigueur de leur pénis, au garde à vous tous les matins (ou presque). Pourtant, le problème chez certaines femmes (pas toutes !), c’est leur manie de vouloir être présentable.
Sans une douche et l’haleine fraîche, elles se sentent catastrophiques et assez minables. Le capital séduction au niveau du plancher ! Les autres femmes sont d'accord pour se prélasser au lit, mais attention, seulement le dimanche, avec la perspective d'une grasse matinée devant elle ! L’option matinale n'est donc pas si fréquente pour les ébats amoureux.

Bien sûr, il est toujours dangereux de généraliser, de dire les hommes sont ceci, les femmes sont cela, il y a toujours des exceptions à la règle. Et c’est tant mieux si on ne rentre pas dans le cadre, l’amour, ce ne sont pas que des hormones ou des biorythmes, c’est aussi une question d’état d’esprit et de mental. Cette précaution oratoire prise, je poursuis …

A l’heure de la sieste crapuleuse ? Qui a vraiment le fantasme d’acrobaties érotiques et de grand Kama-Sutra après avoir avalé un sandwich ou un bourguignon ? Tout le monde sait que le ventre plein, la digestion est à l’œuvre et que la torpeur s’empare des corps, pas pour les plonger dans des abysses de sensualité mais dans des vapeurs somnolentes. La vigilance décline, c’est inscrit dans le biorythme naturel de chacun ( d’ailleurs entre 13 et 15 heures, le nombre d’accidents au travail et sur la route augmente !)

En revanche, l’heure de la sieste est miraculeuse pour les retrouvailles du couple, la complicité à deux et la tendresse. De quoi stimuler l’imaginaire et la libido ensuite.

Et le cinq à sept ?

Il faut le reconnaître, à cette heure très hollywoodienne, tous les curseurs biologiques sont à leur maximum ou presque. L’énergie après la digestion atteint un pic, la fatigue a disparu, le tonus musculaire est important, la sérotonine, « l’hormone du bonheur », commence à être fabriquée vers 18 h avec un pic de production autour de 23 h ( propice pour les ébats nocturnes, si on n’est pas terrassé par la fatigue avant).

Reste un élément clé, le petit cinq à sept n’est pas donné à tout le monde, il faut en avoir la possibilité ! Pour beaucoup de femmes commence la deuxième journée avec les enfants, alors la bagatelle, suivez mon regard…

J’imagine les grincheux commencer à rouspéter. Le matin, on n’est pas synchro, à l’heure de la sieste, on roupille, le soir, on est crevé… alors l’amour, c’est jamais ? Je réponds patience !

Après une dispute ? Pourquoi pas ! Certains couples fonctionnent sur la sexualité, c’est leur principal moteur, elle règle tout.

D’autres couples utilisent la colère pour se réconcilier sur l’oreiller. Pas de stratégie consciente là-dedans, c’est juste qu’après la tension maximale survient le désir d’apaisement et de relâchement. La tendresse et le rapprochement des corps, les sécrétions hormonales d’ocytocine provoquent un état de bien-être qui vient mettre fin au chaos et au tourment qu’il engendre. L’alternance tension/réconciliation au lit est parfois si pleinement satisfaisante qu’elle peut devenir un mode de fonctionnement addictif (inconscient bien sûr). A chaque dispute et à chaque réconciliation, c’est comme une marée qui efface tout sur le sable, le couple repart sur un terrain vierge jusqu’à la fois suivante.L’explication n’a pas eu lieu en mots mais en langage des corps. Cela peut suffire… ou pas. Si on n’a pas résolu le motif du conflit, celui-ci peut ressurgir encore et encore.

Quand tout va bien ? Les hommes aiment faire l’amour n’importe quand ( à priori). Quand ils vont bien et quand ils vont mal. Ca les détend, ça les requinque, ça les distrait, ça les stimule, ça leur permet de prouver leur amour… Et les femmes ? c’est plus compliqué, comme nous l'avons au début de ce blog. Elles aiment mettre les petits plats dans les grands, il leur faut tout, l’ambiance, les bougies, la disponibilité, etc.
A leur rythme, les vrais beaux rapports sexuels ne seraient pas légion. Le couple finirait par ne plus faire l’amour que très épisodiquement tant il y aurait de conditions optimales à réunir. Or, susurrent les spécialistes, le sexe entraîne le sexe. Plus on le fait, plus on a envie de le faire. Ils suggèrent donc de saisir l’occasion sans trop chipoter dès qu’elle se présente et de cueillir les roses de la vie.

Je vous le disais bien, l’amour c’est quand on veut !  Alors, heureux ?