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QUESTION D'ACTU

Bulletin de l'Institut de Veille Sanitaire

Bronchiolite : plus de consultations aux urgences qu'en 2014

L'InVS note actuellement une augmentation du nombre de passages aux urgences pour bronchiolite. L'Ile-de-France, le Nord, et le Sud-Ouest sont les régions les plus touchées. 

Bronchiolite : plus de consultations aux urgences qu'en 2014 SIMON ISABELLE/SIPA




Comme chaque hiver, les parents la redoutent. Et comme chaque hiver, elle est là. D'après l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), au 18 novembre 2015, il y a eu 2 258 passages aux urgences pour bronchiolite, dont 717 hospitalisations. C'est 48 % de plus que la semaine précédente (1). 

L'évolution est la même pour les urgentistes de SOS Médecins qui indiquent, ce jeudi, qu'ils ont fait 449 visites la semaine dernière, soit 58 % de plus que la semaine précédente (2). 

Face à ces chiffres en hausse, les épidémiologistes de l'InVS soulignent que « l'activité est plus intense cette année comparée à celles des deux saisons précédentes ». « Avec une augmentation plus importante des cas en Ile-de-France, dans le Nord, dans l’Ouest et le Sud-Ouest », rajoutent-ils.



En tout et pour tout, les cas de bronchiolites représentent aujourd'hui 13 % de tous les passages aux urgences, et 28 % des hospitalisations toutes causes confondues. 

 

(1) Chiffres dans 550 services représentant environ 89 % des passages aux urgences en France

(2) Chiffres pour 60 associations représentant 97 % des associations SOS Médecins

Les symptômes
Une bronchiolite commence comme une simple rhinopharyngite, avec une légère fièvre, un nez qui coule et une toux sèche. Le nourrisson présente ensuite une gêne respiratoire. Il est agité et repousse ses biberons. Ses bronches sont encombrées par des sécrétions qu’il n’arrive pas à évacuer.

Est-ce grave ?
La plupart du temps, la bronchiolite évolue sans complications et les difficultés respiratoires disparaissent spontanément en quelques jours. Néanmoins, certains enfants sont durablement gênés ou présentent des récidives fréquentes. Une fièvre élevée, une otite ou des sécrétions purulentes doivent alerter sur une possible surinfection bactérienne qui nécessite l’administration d’antibiotiques. Dans 1 % des cas, l'enfant doit être hospitalisé suivant des critères bien précis élaborés avec la Haute Autorité de Santé (HAS).
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