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Projet de loi de santé

Les données de santé accessibles aux journalistes

Vendredi soir, les députés ont voté l’ouverture des données de santé. Pour répondre aux inquiétudes de la presse, le gouvernement a confirmé que les journalistes  auront bien accès à ces fichiers.

Les données de santé accessibles aux journalistes DUCLOS/SIPA


  • Publié le 12.04.2015 à 11h01
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  • Mise à jour le 12.04.2015 à 14h11
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La presse aura bien accès aux données de santé. Les députés ont voté vendredi soir la libéralisation de ces fichiers rendus anonymes et accessibles gratuitement. L’accès facilité aux données de l’Assurance maladie et des hôpitaux a pour but d’améliorer l’information proposée aux patients, favoriser la recherche et identifier plus rapidement les effets secondaires des médicaments. 

Inquiétude des médias

Depuis plusieurs semaines, l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) dénonçait « les risques » pour la presse que comporte l’article 47 et « un contrôle du travail journalistique inacceptable ». Face à ces inquiétudes, le gouvernement a présenté un amendement visant à ajouter à la liste des acteurs ayant accès aux données de santé les organismes de presse.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine s’est voulue rassurante et a précisé « qu’à aucun moment, il n’a été envisagé ni souhaité d’exclure les organismes de presse qui utilisent déjà ces données, par exemple lorsqu’ils réalisent des « palmarès » de santé sur les hôpitaux ou les cliniques dans les hebdomadaires ou dans la presse quotidienne, et ils continueront évidemment à le faire. »

 

Accès à des milliards de données 

Par ailleurs, les journalistes auront accès à plus de statistiques qu’auparavant. La plateforme dédié appelée le système nationale de données de santé (SNDS) regroupera les données du système national d'information inter-régime de l'Assurance maladie (Sniiram) et du Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) des hôpitaux. Ainsi, les médecins, les chercheurs ou encore les journalistes pourront accéder à plus d’un milliard de feuilles de soins, 500 millions d’actes médicaux et 11 millions de séjours hospitaliers.

Toutes ces données seront anonymes. Le nom du médecin et du patient, les adresses et le numéro de sécurité sociale seront effacés. Les fichiers ne présentant aucun risque d’identification seront alors mis en ligne gratuitement en open data. 

 

 

 

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