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QUESTION D'ACTU

Programme pour la sécurité du patient

Infections nosocomiales: 4000 décès par an

Avec 4000 décès par an, les infections nosocomiales tuent autant que les accidents de la route. Pour lutter contre ces infections contractées dans les établissements de santé Marisol Touraine a annoncé un plan.

Infections nosocomiales: 4000 décès par an CHAMUSSY/SIPA




Les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4000 décès par an. Autant que le nombre de personnes tuées sur la route. Voilà les chiffres rappelés par la ministre de la santé, à l’occasion des 4èmes États généraux des infections nosocomiales et de la sécurité des patients, organisés ce vendredi par l’association « le Lien ». Marisol Touraine a annoncé la mise en place du 1er programme national pour la sécurité des patients.
Il est vrai qu'un patient hospitalisé sur dix est victime d'un évènement indésirable grave. 7% des hospitalisations se compliquent en une infection nosocomiale, soit environ 750.000 cas sur les 15 millions d'hospitalisations annuelles. Ces dysfonctionnements ont bien évidemment un coût. Des dépenses que le gouvernement aimerait éviter « à l'heure où la contrainte financière nous impose d'éviter des dépenses inutiles » . 

« Ma conviction, a-t-elle souligné c’est que l’expertise des associations et des professionnels de santé nous est indispensable pour réussir ». Rendant hommage aux mesures antérieures à sa prise de fonction, la ministre  a évoqué le dispositif de signalement dont la France s'était doté en 2001.
Un système qui visait à améliorer les pratiques professionnelles, grâce à l'articulation des systèmes d'alerte, d'expertise et de soutien aux établissements de santé.

Son objetif est aujourd'hui d'intensifier le travail en amont afin de détecter le plus tôt possible des situations à risque. Pour cela, le gouvernement va développer  un programme en quatre ans visant à améliorer la sécurité des patients.

Ce plan devra fédérer l'action des autorités publiques autour de quatre priorités:

 - une meilleure information du patient: pour que le patient soit véritablement reconnu comme acteur de sa sécurité, les représentants des usagers seront associés à l’élaboration de la politique de gestion des risques dans tous les établissements de santé;

-une meilleure remontée de l’information: les professionnels de santé doivent avoir les moyens de mieux signaler et de mieux déclarer les événements indésirables associés aux soins. Le Directeur général de la santé a pour mission de réformer le  système de vigilance pour le rendre plus cohérent et plus efficace;

le développement d’une culture de la sécurité et de la qualité: cela passera par le renforcement de la place de la sécurité des soins dans la formation des professionnels au moment de la formation initiale et dans les programmes de développement professionnel continu;

le renforcement de la recherche sur la sécurité des soins.

Des priorités qui s’inscrivent dans la stratégie nationale de santé, présentée récemment par le Premier ministre. « Qualité des soins et sécurité des patients sont indissociables. Marisol Touraine fait de ce double défi une priorité de sa politique de santé publique ».

 

 

 

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