Une seule nuit blanche peut perturber notre système immunitaire. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs de Rotterdam en analysant les conséquences sur l'organisme chez quinze jeunes de 25 ans soumis pendant trois jours à un rythme de vie équilibré et, dans un second temps, à une nuit blanche de 29 heures d'affilée. Leur sang a été prélevé régulièrement durant les deux phases de l'étude. Le nombre granulocytes, les globules blancs les plus fréquents, a agmenté nettement pendant la veille forcée. L'organisme a donc mobilisé ces cellules immunitaires comme il aurait fait pour un stress physique. Or ce dernier nous rend plus vulnéravble à certaines infections.