ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Cancer du col de l’utérus : près de la moitié des femmes négligent le frottis

Une campagne de l'INCa

Cancer du col de l’utérus : près de la moitié des femmes négligent le frottis

Par la rédaction

« Tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris. » Avec ce slogan, l’Institut national du Cancer lance une campagne de sensibilisation sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.

GUTIERREZ/CORDON PRESS/SIPA
MOTS-CLÉS :

Le frottis cervico-utérin, c’est tous les trois ans. A l’occasion de la 9ème semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, l’Institut national du Cancer (INCa) rappelle l’importance de ce geste préventif. Une nouvelle campagne est lancée afin de sensibiliser les femmes concernées, c’est-à-dire celles âgées de 25 à 65 ans.

 

4 femmes sur 10 ne réalisent pas ou pas assez de frottis. Dans le cadre de cette campagne 2015, l’INCa s’adresse plus particulièrement aux femmes qui se font le moins dépister : celles âgées de plus de 50 ans, issues des catégories socio-professionnelles défavorisées ou résidant dans les départements d’Outre-mer. Les plus jeunes (25-30 ans) sont aussi incitées à prendre l’habitude de réaliser le frottis tous les 3 ans, même en l’absence de rapports sexuels. L’Institut réalise aussi deux nouveaux spots radio avec la présentatrice Karine Ferri et la journaliste Sophie Davant. Le mot d’ordre : « Tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris. »

 

Ecoutez le spot de Sophie Davant : 

 

Ecoutez le spot de Karine Ferri : 

 

Le frottis cervico-utérin est un examen médical durant lequel le gynécologue prélève des cellules au niveau du col de l’utérus. L’analyse de l’échantillon permet de vérifier la présence ou non de lésions pouvant mener à un cancer, ou de cancer débutant, mais aussi une infection par papillomavirus.

Un dépistage régulier par frottis permettrait d’éviter 90 % des cancers du col de l’utérus. Le nombre de femmes touchées par cette maladie a été divisé par deux en 35 ans, grâce au frottis, mais aussi grâce à la vaccination contre le papillomavirus.