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Selon l'OMS

Ebola : un vaccin pour prévenir la maladie en 2015 ?

Par la rédaction

Le vaccin préventif de GSK contre la fièvre hémorragique Ebola donne de l'espoir à la communauté internationale. Les essais pourraient commencer dès le mois de septembre. 

SIPANY/SIPA

Des essais cliniques sur un vaccin contre le virus Ebola "dans les deux à trois mois", c'est la perspective que vient de dresser l'Organisation mondiale de la santé. Jean-Marie Okwo Bélé, directeur du département des vaccins et immunisation de l'OMS, a en effet déclaré dans une interview à la radio RFI (Radio France Internationale) que le vaccin préventif que le laboratoire GSK est en train de développer pourrait être commercialisé "dans le courant de l'année 2015".


Qualifiée récemment d' "urgence de santé publique de portée mondiale", l'épidémie de virus Ebola nécessite une mobilisation générale des chercheurs. C'est la raison pour laquelle si les essais de phase 1 (visant à vérifier que le vaccin n'a pas d'effets nocifs) démarrent en septembre, l'OMS espère que les essais de phase 2 (consistant à déterminer la dose idéale) pourront être lancés dès la fin de l'année.


4 ou 5 vaccins à l'essai 

Le candidat vaccin de GSK est le plus avancé mais comme le précise RFI, quatre ou cinq autres vaccins sont actuellement à l'étude. Et "il y aura de plus en plus d'innovations dans ce domaine parce que la maladie est effrayante et elle est très dangereuse", a rappelé Jean-Marie Okwo Bélé, directeur du département des vaccins et immunisation de l'OMS.


A ce jour, aucun traitement approuvé ne permet de traiter la fièvre hémorragique virale causée par le virus Ebola. Le taux de létalité de l'épidémie qui sévit actuellement est de l'ordre de 58%. Mais plusieurs approches sont testées. L'une d'entre elles, un sérum mis au point par la société américaine Mapp, a même été administrée aux deux patients américains rapatriés au Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d'Atlanta (Géorgie, Etats-Unis). Composé de 3 anticorps tirés de feuilles de tabac modifiées, ce traitement aurait prouvé son efficacité chez ces deux malades, dont les symptômes se sont atténués. Il se serait révélé très efficace chez des macaques.