ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Méningite C : moins d'un Breton sur deux est vacciné

Un décès dans le Finistère

Méningite C : moins d'un Breton sur deux est vacciné

Par la rédaction

Après le décès d’une personne qui avait contracté une méningite C, l’ARS Bretagne rappelle l’importance de la vaccination contre cette maladie qui tue 10 % des malades.

RICLAFE/SIPA

Un décès qui rappelle que le spectre de la méningite C est toujours vivace en Bretagne. Un patient d’une trentaine d’années a succombé à une infection invasive à méningocoque. L’Agence régionale de santé (ARS) a rappelé le rôle crucial de la vaccination pour lutter contre la maladie.

 

La Bretagne est particulièrement touchée par la méningite C depuis 2012, date d’installation d’une souche particulièrement virulente. Cette année-là, une douzaine de cas se sont déclarés, ce qui a motivé le lancement d’une campagne de promotion de la vaccination dans le Finistère. Depuis le début de l’année, elle s’est étendue à l’ensemble de la région. Grâce à elle, la couverture vaccinale chez les 1-24 ans est passée de 21 à 48 %. Mais cela reste largement insuffisant, quand on sait que la méningite C tue un malade sur dix.

 

La sous-vaccination concerne l’ensemble du territoire français : un Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) a signalé une couverture vaccinale d’à peine 50 % chez les tout-petits (1-4 ans), 30 % chez les 5-9 ans et 3 % chez les jeunes adultes. Pourtant, en France, depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C est recommandé à partir de 12 mois et jusqu’à 24 ans. Conséquence directe : le nombre de cas pour 100 000 habitants a doublé dans cette population. Et si la méningite C n’est pas la plus répandue en France, c’est sans conteste la plus mortelle.