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Réseau d'alerte performant

Ebola : l'Europe a un plan pour se protéger

Par Julian Prial

L'UE est équipée pour dépister et traiter les malades touchés par Ebola. Mais la probabilité que l'épidémie, qui sévit en Afrique, touche les Etats membres est « infime », assure une source européenne.

SAUTIER PHILIPPE/SIPA
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« On ne peut écarter la possibilité qu'un cas parvienne en Europe, mais l'Union européenne a les moyens de dépister et de contenir rapidement l'épidémie », a affirmé ce mercredi un responsable de l’Union européenne, selon le quotidien régional Ouest France.

Un cas suspect bien maîtrisé en Espagne
Et cette source à Bruxelles de poursuivre en indiquant qu’un cas suspect a été signalé à Valence, en Espagne, récemment. « Il s'est en fait avéré négatif, mais le système a fonctionné. Le malade a été isolé et le laboratoire a rapidement donné le résultat », a-t-elle expliqué.
D'après elle, l'Union européenne s'est en effet dotée d'un réseau d'alerte, et tous les Etats ont des infrastructures hospitalières spécialisées pour traiter ces maladies.

Des suspicions sur des patients anglais
Par ailleurs, d’après le quotidien britannique Daily Mail, un homme qui rentrait en Angleterre après avoir séjourné au Bénin et au Nigéria a été testé pour le virus mortel de l’Ebola dans un hôpital de Birmingham, au Royaume-Uni. Un autre cas avait été suspecté au Charing Cross Hospital (Londres) cette semaine. Pour l’instant, aucun de ces deux cas n’a été confirmé par les autorités sanitaires britanniques.

672 décès ont été rapportés
Pour rappel, à ce jour et depuis mars 2014, il s’agit de la plus importante épidémie liée au virus Ebola en termes de nombre de foyers actifs et de nombre de cas et de décès rapportés : pour les trois pays les plus touchés (Guinée, Sierre Leone, Libéria) 1 201 cas et 672 décès ont été rapportés (létalité observée de 56 %).
Et récemment au Nigéria, un cas probable décédé en provenance du Libéria a été rapporté par les autorités sanitaires du pays. « Les prélèvements biologiques ont été envoyés pour confirmation au laboratoire de référence OMS de la région », conclut l'Organisation mondiale de la santé dans un communiqué publié ce mercredi.