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QUESTION D'ACTU

Contaminé au Mali

La rage tue un homme en Ile-de-France

Un homme est décédé de la rage ce 3 avril. Il a contracté la maladie après un séjour prolongé au Mali. Des mesures ont été mises en place pour surveiller son entourage proche.

La rage tue un homme en Ile-de-France Vue au microscope du virus de la rage (DURAND FLORENCE/SIPA)




La rage fait son retour en Ile-de-France… et fait une victime. Un homme est décédé ce 3 avril des suites de cette maladie, annonce le ministère des Affaires sociales dans un communiqué. Il avait été contaminé « lors d’un séjour prolongé au Mali. »

 

Ce cas de rage importée a été confirmé ce 2 avril, par le centre national de référence de la rage de l’Institut Pasteur. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a immédiatement demandé aux autorités sanitaires de mettre en place des mesures de protection. Aucun cas de transmission interhumaine n’a été constaté pour le moment, mais la famille proche ainsi que le personnel soignant en contact avec le patient seront orientés vers un centre antirabique, indique le ministère. L’ensemble des personnes exposées au risque de contamination ont été identifiées.

 

Un chaton infecté fin 2013

La France est considérée comme indemne depuis 2008. Le dernier cas de rage importée signalé en métropole remonte à 2003, et aucun cas « autochtone » (transmis par un animal non importé) n’a été signalé depuis 1924. Les très rares transmissions concernent, comme cette victime, des personnes qui se sont rendues en zone où la maladie sévit. Dernière alerte en date : un chaton décédé fin octobre 2013 de la rage, mais qui n’avait fait aucune victime humaine. L’animal avait cette fois été importé du Maroc par avion.

 

La rage est une maladie transmise de l’animal à l’homme par morsure ou griffure, via la salive des animaux infectés. La transmission d’homme à homme est possible en théorie, bien qu’aucun cas n’ait été confirmé. Chez l’être humain, elle se manifeste par de la fièvre, suivie de douleurs et de démangeaisons à l’endroit de la blessure. Le virus se propage ensuite dans le système nerveux central, entraînant une inflammation progressive de l’encéphale et de la moelle épinière. Les victimes non vaccinées décèdent en quelques jours d’un arrêt cardiorespiratoire.

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