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Virus du Nil occidental : deux premiers cas autochtones repérés dans l'Hérault

Deux personnes ont contracté le virus du Nil occidental dans l'Hérault cet été après avoir été piquées par des moustiques Culex.

Virus du Nil occidental : deux premiers cas autochtones repérés dans l'Hérault asadykov/istock




L'ESSENTIEL
  • Deux personnes ont été infectées par le virus du Nil occidental à Adge et Florensac dans l'Hérault.
  • Des opérations de démoustication ont été menées dans la région.
  • Dans 80% des cas, l’infection par le virus du Nil occidental ne provoque pas de symptôme.

Deux premiers cas autochtones de contamination par le virus du Nil occidental (West Nile Virus) ont été repérés dans l'Hérault cet été. L'agent pathogène est transmis par des moustiques Culex qui ont piqué des oiseaux migrateurs infectés.

Virus du Nil occidental dans l’Hérault : un vacancier et un habitant touchés

"Une personne ayant séjourné à Agde au mois de juillet a été diagnostiquée cas confirmé d’infection humaine au virus West Nile. Un second cas a été confirmé ces derniers jours. Il s’agit d’un habitant de Florensac", explique l'Agence régionale de santé (ARS) d'Occitanie dans un communiqué publié le 26 août 2025.

Afin de prévenir la survenue d’autres cas, des opérations de démoustication ont été réalisées dans les lieux de prolifération des moustiques de type Culex identifiés à Florensac. De plus, les autorités sanitaires ont renforcé le "dispositif de surveillance en sensibilisant les établissements et les professionnels de santé d’Occitanie à l’identification et au dépistage de tout cas suspect".

West Nile : qu’est-ce que c’est ?

Dans 8 cas sur 10, une infection par le virus West Nile est asymptomatique. Si le patient présente des symptômes, il souffre généralement d’une fièvre importante et brutale après trois à six jours d’incubation. Il peut aussi avoir des maux de tête, une toux, des douleurs dorsales et musculaires, ainsi qu’un gonflement des ganglions du cou. On peut également citer une éruption cutanée, des nausées, des douleurs abdominales ou encore des diarrhées.

Dans 1 % des cas, l’infection peut prendre une forme grave et conduire à des complications neurologiques (méningite, encéphalite). "Dans la majorité des cas, le malade guérit spontanément. Néanmoins, l’infection peut être grave, voire mortelle, principalement chez les personnes âgées et immunodéprimées", indique l’Institut Pasteur sur son site.

Il n’y a ni vaccin ni traitement qui lutte spécifiquement contre le virus du Nil occidental. "La prise en charge repose essentiellement sur le traitement des symptômes : repos, hydratation, médicaments contre la fièvre et la douleur. Les cas graves nécessitent une hospitalisation, parfois en réanimation pour prendre en charge les complications neurologiques", précise l’organisme de santé.

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