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Pneumopathies : un nombre de cas stable mais toujours élevé

Selon Santé Publique France, si le nombre de pneumopathies semble se stabiliser en cette fin d’année, il reste à un niveau élevé, notamment en raison de la bactérie Mycoplasma pneumoniae.

Pneumopathies : un nombre de cas stable mais toujours élevé Mycoplasma pneumoniae/istock




L'ESSENTIEL
  • Une augmentation des infections respiratoires à Mycoplasma pneumoniae a été observée depuis cet automne en France.
  • Les consultations pour pneumopathie montrent une tendance à la stabilisation depuis début décembre.
  • Toutefois, le nombre de détections par PCR de M. pneumoniae, bactérie responsable de la plupart des cas de pneumopathie, a affiché une augmentation juste avant les fêtes.

Après plusieurs semaines de hausse, le recours aux soins d’urgence pour pneumopathie (tous types confondus) montre des signes de stabilisation depuis début décembre, indique Santé Publique France dans son dernier bilan publié le 26 décembre 2023. Mais, la circulation de la bactérie Mycoplasma pneumoniae, responsable d’un grand nombre des cas observés ces derniers mois, reste plus importante que les années précédentes.

Mycoplasma pneumoniae : une détection à nouveau en hausse avant les fêtes

Les cas de pneumopathies se stabilisent en France en cette fin d’année. Toutefois, l’agence de santé précise dans son rapport qu’il y a des disparités selon l’âge. "Chez les 5-14 ans et les 15 à 44 ans, ces augmentations étaient plus marquées, jusqu’à des niveaux atteints très supérieurs à ceux de l’année 2019 avant la pandémie. Chez les 5-14 ans, les indicateurs ont poursuivi leur hausse jusqu’en semaine 49, puis semblaient amorcer une diminution en S50, tandis que l’augmentation se poursuivait chez les 15-44 ans"

Une grande partie de la hausse des cas de pneumopathie des derniers mois était nourrie par la circulation de la bactérie Mycoplasma pneumoniae. Sa détection dans les tests réalisés à l'hôpital avait fortement augmenté pendant l'automne jusqu’à atteindre fin novembre, un taux de positivité près de 4 fois supérieur à celui observé à la même période en 2019 (soit 7,4 % en S47/23 vs 1,7 % en S47/19). Un repli s'était ensuite amorcé. Mais, une nouvelle hausse a été observée peu avant les fêtes, avertit Santé Publique France.

Pneumonie à M. pneumoniae : comment la repérer ?

La bactérie Mycoplasma pneumoniae se transmet par les gouttelettes respiratoires lors de contacts proches. La période d’incubation est d’une à trois semaines. Les signes d’une pneumonie à M. pneumoniae sont très proches des symptômes grippaux : fièvre légère, toux, céphalée, malaise… Cette infection s’accompagne parfois de signes extra-respiratoires, notamment dermatologiques ou neurologiques.

"Après le pneumocoque, il s’agit du germe le plus fréquemment impliqué dans les pneumonies bactériennes aiguës, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes. Dans la majorité des cas, l’évolution des infections est favorable. Des complications de type exacerbation d’un asthme ou des manifestations rares, notamment cutanées ou neurologiques, peuvent nécessiter une hospitalisation", précise Santé Publique France.

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