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Chute mortelle

Papillomavirus : «Pas de dysfonctionnement» détecté après le décès d’un collégien vacciné

D’après l’enquête menée par l’Agence régionale de santé (ARS)à la suite de la mort d’un adolescent vacciné contre le papillomavirus en octobre dernier, il n’y a "pas [eu] de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination”.

Papillomavirus : \ Pornpak Khunatorn/iStock




L'ESSENTIEL
  • Selon l’enquête administrative, il n’y a pas eu de “dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination” à la suite du décès d’un collégien près de Nantes.
  • En octobre dernier, le collégien avait fait un malaise puis une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus.
  • La chute aurait entraîné un traumatisme crânio-cérébral qui serait la cause de la mort, selon les résultats de l’autopsie.

"L’enquête [administrative] ne relève pas de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination, sur la préparation du Centre fédératif prévention dépistage, service du CHU de Nantes qui assure la campagne de vaccination en Loire-Atlantique, ou sur le circuit de distribution et de mise à disposition des vaccins qui aurait été la cause de l’accident”, a indiqué ce jeudi 23 novembre l’Agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire

Décès d'un collégien après la vaccination contre le papillomavirus : l’ARS publie les conclusions de son enquête

Cette enquête administrative a été menée par l’ARS. Elle avait été ouverte après la mort, près de Nantes, d’un collégien vacciné contre le papillomavirus. Dans le cadre de la campagne de vaccination nationale proposée à tous les élèves de 5ème, le garçon avait reçu l’injection puis, quinze minutes plus tard, il avait fait un malaise et une chute. 

"La mission d’enquête estime que les organisations, mises en place au regard du référentiel national, conviennent au déroulement de la vaccination, précise l’ARS. Des préconisations ont toutefois été émises afin d’améliorer encore les conditions de mise en œuvre de cette campagne de vaccination.” 

L’objectif de ces préconisations vise notamment à "mieux prévenir le risque de stress pour les jeunes”. Peu de temps après cet accident, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait déjà préconisé que les adolescents vaccinés restent allongés ou assis par terre, adossés à un mur pendant les quinze minutes qui suivaient l’injection du produit.

"Le décès du jeune homme est consécutif à un traumatisme crânio-cérébral"

"Des éléments doivent néanmoins encore être approfondis sur les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge du jeune garçon après sa chute”, conclut l’ARS. L’instance de santé a indiqué avoir saisi l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). 

Si les conclusions de l’enquête administrative sont rendues publiques, le volet judiciaire est toujours en cours. En effet, une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Nantes. Selon les résultats de l’autopsie, "le décès du jeune homme est consécutif à un traumatisme crânio-cérébral, a indiqué Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes, dans Le Monde. Nous ne disposons aujourd’hui d’aucun élément permettant d’indiquer que le produit vaccinal lui-même est à l’origine du décès.”

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