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Selon l’association AirParif

Pollution : alerte aux particules fines sur Paris

Par Audrey Vaugrente

Le niveau de particules fines atteint un seuil élevé, selon l’association AirParif. Il est recommandé d’éviter les activités physiques intenses.

Paris sous un brouillard de pollution (ALFRED/SIPA)

Alerte aux particules fines. L’association de surveillance de la qualité de l'air AirParif indique un pic de pollution sur l’agglomération parisienne ce 18 novembre. Les particules fines PM10 sont la cause de cet événement. Elles ne mesurent pas plus de 10 micromètres. Les différentes mesures indiquent des niveaux entre 45 et 60 µg/m3. Le niveau recommandé par l’Europe ne doit pas dépasser 30 µg/m3.

 

Des particules dangereuses

AirParif s’appuie sur des mesures dans des stations dans l’agglomération parisienne (Paris intramuros et banlieue). L’indice européen Citeair est utilisé. Il varie de 0 à 100 avec 5 qualificatifs, de très faible à très élevé. Il est actuellement de 75, à un niveau "élevé". Le Conseil supérieur d’hygiène publique de France (CSHPF) déconseille donc toute activité sportive intense. Aux personnes fragiles, il n’est pas recommandé de rester chez soi. En revanche, cette population doit être attentive à une aggravation de son état de santé.

 

 

Les particules fines présentent un risque non négligeable pour la santé : elles s’incrustent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent y causer des inflammations. Puisqu’elles véhiculent parfois des composés cancérigènes, elles favorisent également la survenue d’un cancer. Chez les personnes fragiles (insuffisance respiratoire ou cardiaque, asthme), elles peuvent être la cause d’une aggravation de l’état de santé cardiaque ou pulmonaire. C’est pourquoi l’Europe recommande deux valeurs limites : l’exposition journalière ne doit pas dépasser 50 µg/m3 au maximum 35 jours par an et l’exposition annuelle, elle, doit plafonner à 60 µg/m3.

 

Les autres polluants

La présence élevée de particules fines est liée en grande partie à la pollution en milieu urbain. Les principaux coupables sont les installations de chauffage et le transport routier, particulièrement l’émission de polluants des véhicules diesel. En octobre dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a d'ailleurs classé l'air extérieur comme cancérigène.

 

Les autres polluants n’atteignent pas des niveaux élevés pour cette journée du 18 novembre. Le dioxyde d’azote (NO2), principalement lié à la pollution des véhicules, est à un seuil faible (80 à 110 µg/m3). L’ozone (O3) est à un niveau très faible (30 à 60 µg/m3). 

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