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QUESTION D'ACTU

Long trajets en voiture

Départs en vacances: il ne faut pas veiller pour bien conduire

Le manque de sommeil a des effets aussi nocifs que l’alcool sur l'attention et la conduite. Dormir moins de 5 heures et prendre le volant multiplie par 3 le risque d’avoir un accident. Pire, conduire entre 2 et 5 heures du matin multiplie par plus de 5 les risques.

Départs en vacances: il ne faut pas veiller pour bien conduire Solovyova/istock




En ces périodes de départ de vacances, il faut insister sur le fait que la somnolence est après la vitesse et l’alcool le 3ème facteur d’accident.

Pourtant le constat est là : 1 conducteur sur 2 se prive de sommeil avant un long trajet. Très peu savent que le manque de sommeil a des effets aussi nocifs sur le cerveau et l'attention que l’absorption d’alcool :
• 17 heures de veille c’est à dire conduire jusqu’à minuit après une journée d’activité équivaut à 0,5 grammes d’alcool dans le sang,
• 24 heures de veille avant de prendre le volant est aussi dangereux qu’une alcoolémie à un gramme.
Conséquence, la lutte contre la violence routière, qui est une priorité, nécessite de s’intéresser tout particulièrement aux troubles de la vigilance au volant !

Le manque de sommeil aussi dangereux que l'alcool

Toutes les études sont d’accord sur un point : le manque de sommeil constitue un véritable danger pour la conduite. Il reste encore trop de morts sur les routes malgré les améliorations considérables déjà réalisées en luttant contre la vitesse et l'alcool. La somnolence serait en cause dans 30% des accidents sur autoroute et 20% sur route.

Ainsi, à l’heure où de nombreuses actions sont entreprises pour la sécurité routière, il convient donc de de responsabiliser soi-même et d'estimer son manque de sommeil avant de démarrer. Pendant la conduite, il faut évaluer régulièrement son niveau de vigilance et ne pas hésiter à faire des pauses et des mini-siestes.

Ne pas oublier les médicaments qui font dormir…

La France est la championne en consommation de tranquillisants, de médicaments pour la dépression, de somnifères et de médicaments contre la douleur, et là encore le verdict tombe : 10% des blessés ou tués sur les routes étaient sous l’emprise d’un tel médicament : le risque serait triplé ou quintuplé selon les substances absorbées. C’est pire que de ne pas dormir.

Le message est  donc clair : il faut dormir avant de conduire, et surtout ne pas prendre de somnifère.

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