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Risque cardiovasculaire : les kilos pris sur le bas du corps sont moins dangereux

Pour les personnes de poids normal, le risque d'accident cardiovasculaire est moindre lorsque la graisse est plutôt présente sur les hanches et les fesses.

Risque cardiovasculaire : les kilos pris sur le bas du corps sont moins dangereux macniak/epictura




Voilà qui pourrait mettre fin à certains complexes. Quitte à avoir quelques kilos en trop, autant les stocker sur la culotte de cheval. Une équipe de l’université de Tübingen (Allemagne) le rappelle dans la revue Cell Metabolism. Par rapport à la graisse abdominale, celle qui se loge dans les membres inférieurs modère le risque cardiovasculaire.

IRM à l’appui, les chercheurs ont comparé l’impact d’un léger excès de graisse sur la santé de l’organisme de 981 personnes. Il ressort de leurs analyses que les morphologies gynoïdes sont favorisées sur le plan cardiovasculaire. Dans ce cas, les tissus adipeux se développent surtout au niveau des hanches, des fesses et des hanches.

Les morphologies androïdes, avec une graisse majoritairement abdominale, sont associées à un risque trois fois plus élevé de mortalité d’origine cardiovasculaire. Un constat qui n’est guère surprenant, puisque le tissu adipeux s’accumule autour des viscères.

Le surpoids reste risqué

Les chercheurs ont d’ailleurs constaté, chez les participants présentant une petite brioche, que les marqueurs d’une mauvaise santé cardiovasculaire sont plus présents. Ils sont plus nombreux à présenter des traces de stéato-hépatite non-alcoolique (NASH), de résistance à l’insuline ou encore d’hypercholestérolémie.

En fait, la graisse sous-cutanée qui se loge au niveau des cuisses jouerait le rôle d’"éponge", expliquent les chercheurs. En attirant les tissus adipeux dans cette zone, l’organisme protège les viscères. Ce qui n’est pas le cas d’une morphologie androïde. Résultat : les porteuses de culotte de cheval sont moins à risque d’incidents cardiovasculaires.

Mais la répartition des graisses ne fait pas de miracles, et cette étude le rappelle. Ce bénéfice ne vaut que pour les personnes dont l'IMC est normal, c'est-à-dire compris entre 20 et 25. Au-delà de cette limite, surpoids ou obésité restent néfastes pour la santé métabolique et cardiovasculaire. Et pour cause : à ce stade, les tissus adipeux sont surdéveloppés dans tout l’organisme.

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