ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Les anciens fumeurs conservent leur bénéfice cardiovasculaire

Malgré la prise de poids

Les anciens fumeurs conservent leur bénéfice cardiovasculaire

Par la rédaction

Le fait d'arrêter de fumer réduit les risques de maladies cardiovasculaires même si cette nouvelle siutation s'accompagne d'une prise de poids.

DURAND FLORENCE/SIPA
MOTS-CLÉS :

En arrêtant la cigarette, les fumeurs réduisent le risque cardiovasculaire. Mais, dans le même temps, ils prennent quelques kilos, 3 à 6 en moyenne. Et il est souvent difficile de s’en défaire. Or, le surpoids et l’obésité mettent en danger le cœur. En  clair, le bénéfice cardiovasculaire obtenu par l’arrêt du tabac serait altéré par la prise de poids.

Faux, affirme une étude américaine publiée dans le Jama (1) et rapportée par l’agence de presse Apm. Les chercheurs se sont servis des données issues des descendants de la cohorte Framingham entre 1984 et 2011. Lancée dans les années 50, cette étude avait pour but de suivre les 5 000 habitants de la ville de Framingham (Massachusetts, États-Unis) sur plus de 40 ans. Elle a largement contribué à la connaissance des facteurs de risque cardiovasculaire. Aujourd’hui, les scientifiques poursuivent leurs investigations avec les enfants et les petits enfants des personnes de la première cohorte.
L'analyse du Massachusetts General hospital à Boston a porté sur 3.251 adultes chez lesquels 631 problèmes cardiovasculaires sont survenus au cours d'un suivi moyen de 25 ans.  Malgré les variations de poids, les anciens fumeurs ont un risque cardiovasculaire significativement réduit même si l’arrêt du tabac est récent (moins de quatre ans).

(1) Journal of the American Medical Association